ES SÉTIF

Les véritables dessous d’une gravissime affaire



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Eclaboussant de nombreuses parties, l’histoire de l’enregistrement audio fait encore couler de l’encre ici et là. Craignant le pire pour leurs amis, des «intermédiaires» ont, à la fin du mois de Ramadhan, approché et invité le directeur général de la SSPA, Fahd Helfaya, à retirer les plaintes déposées à Sétif et Alger.

D’après un proche de la direction de l’Entente, le premier responsable du club a catégoriquement refusé l’énigmatique «médiation», intervenant à l’ultime seconde du temps additionnel.

Pour l’Ententiste qui a bien voulu parler à El Watan sous le couvert de l’anonymat, l’histoire de l’enregistrement est l’œuvre de maîtres-chanteurs. «Il est inutile de revenir sur la partie visible d’une affaire confiée aux bons soins de la justice. L’opinion sportive doit savoir que l’objectif premier des commanditaires de la cabale est de mettre la main sur les nombreuses pépites du club», souligne en préambule notre source.

Et de renchérir : «La gestion des contrats de Biaz, Bekrar, Guendouzi, Daghmoum, Boussouf, pour ne citer que ce petit groupe de nos pépites, fait tourner des têtes. N’ayant pas admis le niet de la direction de l’ESS, des intermédiaires, qui voulaient être coûte que coûte le tuteur et du club et de nos jeunes, fomentent la machination. Gérer la carrière et le transfert des joueurs précités, convoités par de nombreux clubs étrangers est une affaire de gros sous.» Convoité par de nombreux «managers», le dossier Boussouf est l’autre clou de l’affaire. «Méconnu en début de saison, Boussouf, mis dans le bain par coach Nabil Kouki, qui a osé faire confiance à une jeune de 18 ans, attire les convoitises.

Le refus de l’ESS n’acceptant pas leur diktat, les parties, qui voulaient dans un premier temps gérer le transfert du joueur vers le Borussia Dortmund ou le Bayern Leverkusen, encaissent mal le coup. On n’accepte pas aussi facilement la perte d’une ristourne de plus de 100 000 euros.

Malgré le niet, ces intermédiaires reviennent à la charge, essayent de placer Boussouf à Nice puis à l’ES Tunis, disposé à mettre sur la table plus d’un million d’euros, rien que pour s’attacher les services de notre pépite, intéressée par une aventure en Europe. Le dernier niet s’apparentant à un affront n’a pas été du goût de ces gens formant tout un réseau», conclut notre interlocuteur pour lequel l’affaire de l’enregistrement audio est l’ultime épisode de l’ordre établi…


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