Mettre en place tous les atouts pour un retour sécurisé à la compétition

La question de la reprise des entraînements et des compétitions refait la une après les dernières déclarations du ministre de la Jeunesse et des Sports, Sid Ali Khaldi, et des présidents de la FAF, Kheireddine Zetchi, et de la LFP, Abdelkrim Medouar.

Le ministre s’est montré réservé sur ce sujet sensible. Il a signifié qu’il faudra attendre les recommandations du conseil scientifique du suivi de la pandémie et la décision du gouvernement pour savoir si la saison en suspens reprendra ou pas. Dans le contexte actuel, il semble difficile d’imaginer un rapide retour sur les terrains.

Les conditions ne sont pas réunies, comme l’a indiqué le médecin fédéral Djamel-Eddine Damerdji dans un entretien accordé à El Watan il y a une semaine. Il a dit : «Compte tenu de l’évolution de la situation épidémiologique du nouveau coronavirus (Covid-19), la reprise à ce moment n’est pas envisageable, on est dans une situation très délicate, en moyenne 190 cas par jour, cette semaine, déclarés positifs par le ministère de la Santé, on doit être vigilants, faire regrouper une équipe de football qui contient plus de 25 personnes lors de matchs ou séances d’entraînement, ce n’est pas une bonne idée et elle peut faire l’objet d’un nouveau foyer de contamination…»

Le conseil scientifique se basera sur des avis de médecins et de spécialistes en la matière pour prendre une décision. S’agissant d’un problème de santé, il n’y a pas de doute qu’il accordera la priorité à la santé des citoyens avant toute autre considération.

A l’heure où les autorités planchent sur les conditions du déconfinement, la priorité sera accordée aux activités essentielles à la vie du citoyen. Le football est loin d’en faire partie dans la situation que traverse le pays. Il faut patienter encore un peu pour connaître la réponse des pouvoirs publics.