Les non-dits de la fouille franco-américaine du monument d’Abalessa



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Par Dr Mourad Betrouni
Préambule
Il est traité, parfois, d’un sujet sur Tin Hinan, ancêtre féminin des Touareg, dans une approche qui réitère le doute sur l’identité du squelette, actuellement conservé au Musée national du Bardo. Ce sujet est une opportunité pour revenir sur ses tenants et ses aboutissants, en établissant l’inventaire des éléments qui participent d’un examen rationnel et objectif de ses dimensions scientifique, déontologique et éthique. La question éthique et déontologique du squelette de Tin Hinan a été abordée, en 2005, à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la femme, le 8 mars, avec un grand hommage rendu à ce personnage emblématique, la reine des Touareg, pour bénéficier d’un certain écho, qui prédisposerait l’Algérie aux éventuelles négociations sur la restitution des ossements humains se trouvant à l’étranger : voici le plaidoyer tel qu’il a été rédigé :

«Le 8 Mars 2005, Journée mondiale de la femme, la culture algérienne, s’exprimant au féminin, va à la rencontre du passé, dans l’un des lieux les plus prégnants de la préhistoire et de l’ethnographie, le Musée du Bardo, pour réhabiliter la mémoire d’une femme illustre, Tin Hinan, l’ancêtre et la cheffe des Touareg, dont les restes encore intacts sont disposés dans une vitrine placée dans un couloir. Par inconscience ou incompréhension, cette situation ignominieuse a permis de réduire l’humanité d’un grand personnage, une célèbre femme qui a marqué son règne, à un étalage d’ossements et d’objets connexes suscitant la curiosité. Réhabiliter cette grande femme, c’est, d’abord, la déplacer de la vitrine, dans un véritable rituel d’inhumation, vers une salle, à sa valeur et à sa mesure où elle doit être placée, non plus dans une vitrine, mais dans un véritable sarcophage, où sa dépouille doit recevoir tous les égards de la pensée et du recueillement, dans un décor funéraire qui inspire la méditation, la contemplation et l’humilité. Cet acte hautement symbolique éveillera, en ce 8 mars 2005, chez les Algériens, d’une manière générale, et les Touareg, d’une manière particulière, un réel sentiment de réappropriation de la mémoire.»
En effet, le squelette de Tin Hinan a été déplacé de la vitrine, où il était exposé, tel que les Français l’on laissé, pour être inhumé dans une sépulture au milieu d’une salle, aménagée spécialement pour recevoir tous les égards de la pensée et du recueillement, dans un décor funéraire, qui inspire la méditation, la contemplation et l’humilité. 
Cet acte symbolique recouvrait d’autres significations, dont celle d’extraire le squelette de Tin Hinan du champ muséographique, pour le placer dans celui de l’usage et du rituel funéraires. Il n’était plus question, à partir de ce moment-là, de se comporter devant un squelette, mais de se recueillir devant la dépouille d’une femme illustre. Cela signifiait, par ailleurs, de ne plus soumettre cette «dépouille» à des formes de manipulations qui intentent à la dignité et au respect dû aux morts. C’est dans ce registre de l’éthique et de la déontologie que nous avons considéré nécessaire de revisiter les principales étapes qui ont mené de la fouille à la mise en musée du squelette et du trésor de Tin Hinan.

Première partie : le trésor de Tin Hinan 
Évoquer l’image muséale du squelette de Tin Hinan et de son «trésor», exposés au Musée national du Bardo, c’est, nécessairement, renvoyer à son prétendu auteur, Maurice Reygasse (1881-1965), un préhistorien de la première heure, qui fut administrateur de la commune mixte de Tébessa (nommé en 1911), où il s’exerça à la préhistoire, puis premier directeur et conservateur — à vie —du Musée de préhistoire et d’ethnographie du Bardo et en même temps son fondateur, par le don qu’il avait fait du produit de ses recherches. Il a été rendu célèbre par la «découverte» du monument, du squelette et du trésor de Tin Hinan, dans la localité d’Abalessa, située à 80 km de Tamanrasset. 
La littérature scientifique française, dans des énoncés quelque peu hésitants, attribue à cet homme la paternité de la découverte archéologique d’Abalessa, en y associant, mais discrètement, un nom, le Comte de Prorok, un Américain d’origine hongroise, présenté expressément sous le profil controversé d’un aventurier éclairé en quête de notoriété, voire un «businessman de l’archéologie». Le Musée du Bardo ne semble pas avoir retenu les quelques «faits d’armes de cet homme singulier, qui auraient pu participer à la déclaration d’authenticité des produits muséalisés d’Abalessa».
En 1994, dans l’un des ultimes articles sur Tin Hinan, publié dans Persée (1), l’auteur Danilo Grebenart reproduit le libellé classique : «Fouillé par M. Reygasse en 1925 et en 1933…», une manière d’évacuer le nom de Prorok. Or, tout le monde scientifique sait que M. Reygasse n’a jamais participé à la fouille archéologique de 1925. Il ne saurait, donc, être le dépositaire du regard sur le déroulement et le produit de cette fouille, bien qu’il en fût le responsable officiel, au titre du Gouvernement général. La dissonance ou les non-dits sur cet épisode — la fouille de 1925 — mérite qu’on s’y attarde quelque peu, pour y tirer des éléments de compréhension d’un sujet scientifique qui a largement débordé sur les terrains politique et diplomatique.
Dans cette contribution, nous avons essayé, usant de la littérature existante, publiée sous des formes diverses et reprises de rapports et comptes rendus civils et militaires(2), d’effectuer une archéologie de ces écrits, en puisant les éléments de pertinence, qui permettent la construction d’un discours critique sur le sujet, ouvrant vers d’autres perspectives. Il y a, d’abord, l’idée de la fouille archéologique et ensuite le contexte dans lequel elle s’est développée. Comment dérouler le processus historique pour y situer les enjeux et la portée scientifique et surtout politique.

La mission ethnographique Reygasse-Pond (1924) 
Au commencement était un congrès international d’anthropologie, tenu à Toulouse en 1924. Invité à cette rencontre, M. Reygasse avait présenté les résultats inédits de ses recherches sahariennes. Séduit par la teneur des trouvailles archéologiques, un chercheur américain, du nom d’Alonzo Pond (1894-1986), s’était rapproché de Reygasse et a fini par convenir avec lui d’une mission scientifique au Sahara. Un projet qui, une année après, reçoit l’assentiment du ministre français de l’Instruction publique, l’autorisation du directeur des Territoires du Sud et un financement du gouverneur général d’Algérie, pour la création d’un musée ethnographique saharien.
La partie américaine, représentée par le Logan Museum of Anthropology du Beloit College, Wisconsin (États-Unis), avait financé et mandaté L. Pond pour «recueillir tout renseignement et tout objet touchant aux populations sahariennes, à leur histoire et à leurs coutumes». Les produits et informations recueillis par la mission Reygasse-Pond seraient destinés à alimenter et enrichir les collections des musées respectifs.

Qui est le Comte de Prorok ?
Alors que la mission Reygasse-Pond était en préparation, voilà que dans le paysage archéologique algérien, apparaît, subitement, un personnage surprenant, un Américain dénommé le comte de Prorok (1896-1954), qui va bouleverser l’ordre des choses, en phagocytant la mission ethnographique, pour la réduire à une goutte d’eau dans un océan médiatique et publicitaire, au volet financier et logistique surprenant. Qui est le comte de Prorok et comment est-il apparu dans le paysage archéologique algérien, plus précisément saharien ? 
De son vrai nom, Byron Khun, ce Hongro-Américain se faisait appeler le «Comte de Prorok» par le lien qui l’unissait à son père adoptif, le comte Théophile Konerski de Prorok. Ayant fait ses études à l’Université de Genève, il est présenté sous un profil excentrique, féru des épopées livresques, qui avaient marqué son temps, tel le mythe de l’Ophir des récits bibliques et la «ruée vers l’or», à la recherche des mines du roi Salomon. Il était nourri des romans d’aventure de l’écrivain Henri Rider Haggard Les mines du roi Saloman et Allan Quatermain, parus en 1885, et de la célèbre Agatha Christie L’Aventure du tombeau égyptien, publié en 1923. Des romans qui inspirèrent nombre de films dont le fameux Indiana Jones de Spielberg. 
Le Comte de Brorok a été, il faut le souligner, directeur de Archeological Institute of America (AIA), de Norton Lectureschip, entre 1922-1923. Un institut dédié à la promotion des amateurs d’archéologie et à la préservation des sites archéologiques. Un détail d’importance : Harrisson Ford, héros du film India Jones, en était le «trustee general».
C’est armé de tout ce corpus d’images, où le mythe et la réalité font corps commun, que le Comte de Brorok jette son dévolu sur les territoires nord-africains sous influence française, pour y construire un pôle d’intérêt mythico-archéologique, en vis-à-vis du pôle égyptien, sous influence britannique où se déroulait toute une épopée autour du trésor de Toutankhamon. Dans cette construction sensationnelle, il se disait convaincu que le trésor du temple de Salomon provenait de mines situées entre le Soudan et l’Éthiopie.
La ferveur et le dynamisme de ce jeune Américain, âgé tout juste de 26 ans, le conduisirent à organiser, en 1920, puis un peu plus tard en 1930, des expéditions en Éthiopie, croyant y découvrir les plus anciennes mines d’or. Par ces expéditions, c’est le regard orienté vers le nord de l’Afrique qui est sollicité. Ce regard déterminera tous ses projets ultérieurs. Nous allons le retrouver en Tunisie entre 1922 et 1924, où il participera aux recherches archéologiques du site de Carthage. Il sera de nouveau en Tunisie en 1925, en tant que directeur adjoint d’une mission franco-américaine de fouilles du sanctuaire de Tanit, la déesse phénicienne de la fertilité. 

Le Comte de Prorok et l’aventure tunisienne
Il est intéressant de savoir comment le Comte de Prorok a subitement rompu ses attaches avec la Tunisie pour se mettre sur l’orbite de l’Algérie, lui qui ne connaissait rien de ce pays, un territoire fermé à toute recherche étrangère, la colonisation se jouant à huis clos. Dans le livre de Clémentine Gutron, L’archéologie en Tunisie (XIXe (XXe siècles) : Jeux généalogiques sur l’Antiquité, publié en 2010(3), nous avons pu trouver l’essentiel du corpus des faits et évènements qui participent de cet épisode : le déplacement sur l’orbite algérien.

Dans le chapitre «Rivalités internationales : l’exemple américain sur le site du Tophet de Carthage», Clémentine Gutron fait état d’une véritable crise archéologique en Tunisie, en 1924, qui mettait en confit les archéologues amateurs et les professionnels français, et qui a abouti à une rupture entre le Service des antiquités et les archéologues amateurs. Une situation exploitée par les Américains, qui proposèrent une contribution scientifique et financière conséquente pour la poursuite des travaux de recherches. Une aubaine pour le Service des antiquités, en manque de moyens, qui accepta l’offre américaine, que proposait le fortuné Byron Khun de Prorok
Une situation qui allait scandaliser l’opinion publique et scientifique tunisienne, comme en témoignent ces réactions, publiées dans L’Intransigeant du 23 décembre 1923 : «Que nos amis sachent que la cité de Didon a été découverte et explorée par des Français, et que ce sont les Français encore qui, même aujourd’hui, chez eux, travaillent avec toute la volonté et la foi suffisante pour mener à bien l’œuvre que l’archéologie française a entreprise et qu’elle ne peut passer à d’autres» et dans La Tunisie française du 29 janvier 1924 : «Que tant de battage et tant d’attaques donnent aux Yankees et à leurs dollars droit de propriété sur le sol de Carthage française est une conclusion inadmissible.»
Il faut souligner que le Comte de Prorok était à Tunis depuis 1920, où il avait déjà conduit des fouilles sur le site romain de la colline de Judon. Son intention était de s’y établir pour mener son projet, la fouille du Tophet de Carthage. En 1923, il rejoint le Service des antiquités et achète le terrain de fouilles «le terrain d’Iccare»(4). Pour la réalisation de son projet, il mènera une vaste campagne de sensibilisation et de collecte de fonds, aux États-Unis et à Paris.

La fouille du Tophet de Carthage par la première équipe franco-américaine (1924)
Une première équipe franco-américaine de la fouille du Tophet est constituée, sous une direction mixte. L’abbé Chabot, l’éditeur du Corpus Inscriptonium Semiticorum, sera le codirecteur français avec l’Américain, le Comte de Prorok. Programmée sur trois mois, cette fouille sera interrompue au bout de six semaines pour son inconsistance et ses résultats «médiocres»(5).

La fouille du Tophet par la deuxième équipe franco-américaine (1925)
En 1925, les Américains, à travers le Comte de Prodok, reviennent à la charge avec une offre financière alléchante, collectée auprès des universités et des sociétés savantes américaines. 
Le Service des antiquités accepta et la mission allait réunir plus d’une vingtaine de spécialistes dont des notoriétés. Du côté américain, nous comptons le professeur Francis Kelsey, de l’Université du Michigan, qui sera le directeur des opérations scientifiques et un jeune assistant de l’Université d’Aberdeen, Donald Hardin, qui sera chargé de l’étude des céramiques. Il deviendra, un peu plus tard, le conservateur du British Museum.
Du côté français, nous retrouvons toujours l’abbé Chabot, spécialiste de l’épigraphie punique, Alfred Merlin, conservateur-adjoint du Musée du Louvre, responsable des antiquités grecques et romaines et le père Delattre, à titre de conseiller. A cette équipe, et c’est là le point essentiel, était associé le Français Stephane Gsell (1864-1932), professeur au Collège de France, qui sera chargé des questions historiques. Il faut souligner que S. Gsell était, au même moment, inspecteur général des musées archéologiques de l'Algérie. Ce détail est d’importance, dans ce sens où ce personnage constituera la pierre angulaire du projet de fouille du monument d’Abalessa.
La fouille du Tophet de Carthage durera trois mois — tout le printemps 1925. Elle sera, une fois de plus, interrompue et le Comte de Prorok remercié, pour des considérations de rivalités internationales et d’exclusivité des résultats. Dans son livre, Clémentine Gutron fait un renvoi à un passage intéressant, en page 8, d’une publication du Comte de Prodok (6) parue en 2003, où il rapportait une discussion qu’il avait eue avec S. Gsell et dans laquelle ce dernier lui aurait suggéré : «Au vu des difficultés administratives croissantes, de quitter Carthage et d’entreprendre des recherches archéologiques… là où le Service des antiquités n’est pas.»

Stephane Gsell et la construction d’un savoir mythico-archéologique
En avril 1925, au terme de la mission tunisienne, le Comte de Prorok, en visite dans le Sud tunisien, est reçu à Tébessa par M. Reygasse et S. Gsell. «Pourquoi n’allez-vous pas dans un endroit où il n’y a pas de Service des antiquités ?» C’ était la suggestion de S. Gsell à celui qui venait tout juste d’être remercié par le Service tunisien des antiquités. 
C’est, évidemment, une manière d’indiquer à son interlocuteur comment échapper à la vigilance des autorités administratives françaises (Gsell était, paradoxalement, une autorité administrative française). L’affaire était bien entendue, Gsell voulait désigner les Territoires du Sud (Absence de Services des antiquités), plus exactement le Hoggar, région fascinante par ses mystères et ses légendes et dont les aménagements routiers tendaient à rendre accessible par véhicule motorisé. Mais là n’est pas la véritable raison de la suggestion. Il faut suivre le reste de la conversation entre les deux interlocuteurs pour situer les tenants et les aboutissants de ce qui fera le grand scoop archéologique saharien, en son temps.
En effet, dans un passage de son livre In Quest of Lost Worlds (À la recherche des mondes perdus), publié en 1935(7), le Comte de Prorok reproduit l’essentiel de la conversation qu’il a eue avec Gsell : «Plus tard, Gsell, avec son air de Socrate, ses cheveux couleur sable tournant au blanc et ses petits yeux étroits fixés sur moi ou sur sa pipe, commença à me parler de ses idées et de ses recherches… Un mot par hasard, assez musical, me fit redresser soudain : ‘‘Il y a Antinéa, Tin Hinan par exemple’’, dit-il. Tin Hinan, à ce moment-là, ne me disait absolument rien. Je posai la question : qui était-elle et où était-elle ? J’appris alors qu’elle était la grand-mère de tous les Touareg, leur reine légendaire, et qu’elle était inhumée quelque part dans le Hoggar. Une tribu guerrière, parmi les dernières à faire allégeance aux Français, en gardait le secret… Quelques minutes après, nous étions tous les deux debout en train d’étudier une carte et la tactique à employer. C’est alors que Gsell me conseilla de me mettre en rapport avec le professeur Reygasse, contrôleur de la commune mixte de Tébessa, et autorité reconnue en matière de civilisations préhistoriques en Afrique du Nord.» Tout est résumé dans ce passage. Le Comte de Prorok ne savait absolument rien de Tin Hinan, il l’avoua lui-même. C’est S. Gsell qui créa de toute pièce ce que d’aucuns qualifieront de légende contemporaine : la filiation Tin Hinan-Antinea et créera les jalons d’un savoir mythico-archéologique. 
Faut-il croire le Comte de Prorok, lorsqu’il rappelle les derniers conseils de S. Gsell : «En route jeune homme – me dit l’académicien. Trouve le tombeau de Tin Hinan pour moi, et je ferai un rapport sur toi à l’Institut. Nous ajouterons ensemble un nouveau chapitre à l’histoire du Sahara, mais attention lorsque tu seras chez les Touareg» ?
Il est tout de même curieux, alors que la littérature était disponible, de faire du tombeau de Tin Hinan un objet de découverte. Le tombeau de Tin Hinan n’a jamais été un scoop, déjà en 1906, le linguiste, professeur d’arabe et de berbère à l’Université d’Alger, Adolphe de Calassanti-Motylinski, y a relevé ses nombreuses inscriptions. L’écrivain-journaliste Félix Dubois, dans ses expéditions africaines, avait visité le tombeau, en 1907, et y a même pris des photos remarquables. Il savait, par ses guides, que le tombeau était attribué à Tin Hinan. 
Émile-Félix Gautier et son interprète Maurice Benhazéra, en 1908, avaient décrit le monument comme «immense mur circulaire, entouré de nombreux “chouchat” qui ‘’sont ceux des serviteurs de Tin Hinan’’». Comment le Comte de Prorok était-il passé à côté de tout cela, en montant son expédition ? 
Par ailleurs, Gsell, Reygasse et toutes les parties prenantes scientifiques et politiques n’étaient pas sans savoir que le Comte de Prorok a été «débarqué» de la fouille du Tophet et dont le comportement et les pratiques avaient été violemment dénoncés par l’opinion : «Vêtu d’un costume blanc et coiffé d’un casque colonial, Prorok, qui fournit aux membres de son équipe un confort luxueux, privilégie une archéologie-spectacle… 
Des films à vocation publicitaire sont réalisés sur le site et diffusés lors des nombreuses conférences et tables rondes organisées sur la Carthage ancienne, l’accent est mis sur la communication…» Le monde universitaire, choqué, le décrit comme «un impresario» doué d’un sens de la publicité bien peu respectueux de l’histoire »(8).
M. B.
(À suivre)

Renvois :
(1) Danilo Grebenar, 1994 - Le tombeau d’Abalessa (Hoggar, Algérie) [Contribution à l’étude du mobilier funéraire].
(2) L’essentiel des citations et extraits ont été puisés de numéros de la Revue du Saharien qui reprennent des documents d’archives de la Rahla, [nous les remercions pour l’accès].
(3) Clémentine Gutron , 2010 - L’archéologie en Tunisie (XIXe-XXe siècles) : Jeux généalogiques sur l’Antiquité », (IRMC – Carthala].
(4) (Archives INP, Tunis, Carton «Personnel 1900-1950». Dossier «Mission américaine à Carthage».
(5) David Soren, Aïcha Ben Abed Ben Khader et Hédi Slim – Carthage, splendeur et décadence d’une civilisation. (Paris, Albin Michel, 1995). 
(6) Byro Khun De Prodok, Quest of Lost Worlds – Five Archelogical Expeditions, 1924-1934. Santa Barbara ; the Narrative Press, 2003 [1928].
(7) Khun de Prorok Byron : Mysterious Sahara. The Reilly & Lee, Chicago 1929... Khun de Prorok Byron: In Quest of Lost Worlds. E. P. Dutton and Co, N.Y. 1935.
(8) C. et G. C. Picard : La vie quotidienne à Carthage au temps d’Hannibal.

 


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