Le ciné-club virtuel qui crève les écrans



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Parmi les groupes Facebook dédiés à la culture et notamment au cinéma, «Cinephilia Society» est l’un des plus actifs et des plus riches en termes de contenus et de débats. 
Créé comme tant d’autres dans la foulée de l’épidémie de coronavirus et du confinement, ce groupe, qui rassemble plus de 13 000 membres, se distingue par le rythme soutenu de ses publications, la diversité de ses thématiques et la culture de l’échange entre ses membres. 
Réparti en plusieurs rubriques telles que le divertissement (quiz et jeux), les séries, les lives et débats, les sondages, le cinéma d’Hollywood, le cinéma asiatique, européen et autre, les techniques cinématographiques, les documentaires et courts métrages, le cinéma arabe, les films d’animation et mangas, etc. autour desquels des dizaines de membres viennent partager leurs opinions, appréciations et analyses sur telle ou telle œuvre récente ou ancienne. Ceci dans le respect de certaines règles énumérées dans la charte, dont l’interdiction de spolier ou de publier un film entier s’il n’est pas tombé dans le domaine public. 
En ce moment, c’est la série allemande Dark qui fait couler beaucoup d’encre dans le groupe. Créée par Baran Odar et diffusée sur Netflix depuis septembre 2017, cette science-fiction en trois saisons qui aborde d’une manière singulière le voyage dans le temps semble séduire un grand nombre de sériphiles et figure en bonne place dans le catalogue de la plateforme de streaming en ligne. 
De nombreux membres de «Cinephilia Society», souligne l’extrême exigence de sa mise en scène et la rigueur quasi mathématique de son scénario bien que le téléspectateur risque souvent de se perdre dans cette narration en spirale et la mise en abîme du récit. 
Par ailleurs, les administrateurs du groupe ont organisé des débats avec des professionnels du cinéma algérien et étranger  à l’instar de Lee Sternthal, coréalisateur notamment du film The Words (2012) sélectionné entre autres dans le Festival de Sundance et qui raconte l’histoire de Rory Jansen, campé par Bradley Cooper, un jeune écrivain en mal de reconnaissance découvrant dans un porte-document acheté par sa femme (Zoe Saldana) un vieux manuscrit perdu par son auteur (Jeremy Irons) et qu’il publiera sous son propre nom, accédant ainsi à la célébrité. 
Le 26 juin, trois membres du groupe interviewait Abdel Raouf Dafri, le scénariste franco-algérien qui a notamment écrit Un prophète  (2009), le bio-pic en deux parties consacré à Jacques Mesrine et réalisé par Jean-François Richet et qui vient de passer derrière la caméra avec Qu’un sang impur (2020) sur la guerre d’Algérie. 
Au-delà de ces séances spéciales, le quotidien du groupe est ponctué par diverses interventions de ses membres autour des films ou séries qui les ont touchés et inspirés. Ces réflexions n’ont souvent rien à envier aux critiques cinéma qu’on peut lire dans la presse et suscitent immanquablement un feedback important de la part des lecteurs. 
Sarah Haider

 


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