Nasredine Guemriche. Président de l’Association des éducateurs de football (ANEF)

«Objectif : revaloriser le métier de l’entraîneur algérien»



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Le président de l’Association nationale des éducateurs de football (ANEF), Nasredine Guemriche, évoque dans cet entretien le but de la réunion avec la Direction technique nationale (DTN) et le rôle de son association pour valoriser le métier de l’entraîneur national.

 

-Peut-on connaître le but de la réunion tenue mercredi passé avec la DTN de la FAF ?

La réunion tenue mercredi au CTN de Sidi Moussa avait pour but de renforcer le partenariat entre l’Association nationale des éducateurs de football (ANEF) et la DTN suite à la décision prise par le Bureau fédéral (BF) conformément aux directives de la FIFA qui a instruit toutes les Fédérations nationales à avoir des représentants d’entraîneurs au sein de l’Assemblée générale au même titre que les joueurs et les arbitres. Comme on est la seule association qui représente l’entraîneur national dans le pays, nous avons été mandatés lors de cette réunion. Notre principale préoccupation est de revaloriser le métier de l’entraîneur et améliorer sa situation en matière de protection sociale dans son métier, son assurance, son processus de formation et son accompagnement pour son perfectionnement à travers des séminaires et des conférences de recyclage. Nous avons convenu de créer une commission mixte FAF-ANEF pour la restructuration du métier d’entraîneur.

-Voulez-vous nous présenter davantage votre association ?

L’ANEF est une association formée lors d’une AG constitutive en 2014 qui avait regroupé à l’époque 46 entraîneurs et éducateurs diplômés du MJS et de la FAF. Aujourd’hui, notre association compte plus de 1000 entraîneurs répartis sur 52 villes entre wilayas et wilayas déléguées. Nous avons même des représentants à l’étranger. Ceci dit, notre association est ouverte à tout entraîneur possédant un diplôme, même ceux qui exercent à l’étranger.

-Quels ont été la position et le rôle de l’ANEF dans le championnat national depuis la propagation de la pandémie de Covid-19 ?

Vous n’êtes pas sans ignorer que notre association avait organisé des séminaires et conférences avec la participation de techniciens algériens et étrangers. Un compte rendu a été remis à la FAF et au MJS. Cependant, la décision de la reprise ou non du championnat national dépendra bien évidemment de l’évolution de la situation dans le pays.

-L’entraîneur a toujours été le fusible dans les mauvais résultats des clubs ; qu’est-ce vous proposez pour protéger ses droits ?

Notre rôle est d’abord de lutter pour réglementer le métier de l’entraîneur pour qu’il puisse bénéficier d’un statut digne à même de protéger ses droits par des lois, même pour les entraîneurs qui sont à l’arrêt où partis à la retraite. C’est pour cela qu’il est important pour tous les entraîneurs possédant un diplôme d’adhérer à l’association afin que l’on puisse parler le même langage au sein de l’assemblée générale.

-Beaucoup de techniciens ayant un capital expérience important ne sont plus en activité ; comptez-vous solliciter leurs services pour faire bénéficier l’ANEF de leur expérience ?

L’association est un espace de concertation pour tous les techniciens algériens. Une fois que l’entraîneur adhère à l’association, il constituera sans conteste une force de proposition, surtout pour ceux qui ont un capital expérience. C’est pour vous dire que l’ANEF a besoin de tous les techniciens algériens, à eux de se rapprocher de l’association pour y adhérer.


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