Le revers de la médaille



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Les jeunes sont souvent présentés comme les plus chanceux face à la contamination par la Covid-19. Leur capacité de résistance physique est certainement plus importante que celles de sujets âgés rattrapés, dans leur majorité, par des maladies chroniques qui sont de véritables facteurs aggravants de la létalité.

Pourtant, et à bien vouloir voir de très près, c’est cette jeunesse qui souffre grandement des conséquences de cette pandémie. A part la liberté d’action mise en veilleuse pour tous les amoureux de la belle vie, les jeunes sont frappés de plein fouet dans plusieurs domaines qui dessinent leur avenir. Ils sont en âge de suivre des études, de formation ou alors à la recherche d’un emploi.

La pandémie a fermé prématurément les centres d’enseignement et de formation. Une véritable situation frustrante et injuste s’est abattue sur ces têtes frêles. Beaucoup d’entre elles ne savent plus où se situer. Des décisions administratives prises à la hâte scellent leur sort. C’est bien le cas dans l’enseignement moyen et secondaire. Des décisions de recalage, voire d’exclusion sont prononcées à l’encontre de milliers d’étudiants sans possibilité de recours.

En guise d’aide, une solution de facilité a été retenue en faveur de ces étudiants. Il s’agit de revoir à la baisse la moyenne générale dont dépend le verdict final du conseil de classe ! Le troisième trimestre qui constitue pour les élèves un véritable moyen de survie est tout simplement ignoré. Il est l’ultime rebond pour tous ceux qui ont failli dans les premiers trimestres. Les parents d’élèves et les syndicats sont montés au créneau pour dénoncer une telle situation très préjudiciable à leurs enfants.

Ils demandent non pas de la charité avec des notes, mais tout simplement une chance avec laquelle ces étudiants s’affirmeront avec dignité et avec leurs propres efforts. L’organisation d’un examen de rattrapage est la seule solution capable de satisfaire parents et élèves.

Pour les autres catégories de jeunes, c’est par le chômage que le virus les a atteints. Tous les contingents prêts à rejoindre la vie active sont subitement freinés dans leur élan. Ils continueront à vivre aux crochets de leurs parents. Voler de ses propres ails et fonder un foyer est donc renvoyé au jour d’après la pandémie. Ainsi se fige une vie avant même d’avoir commencé. En attendant de voir de quoi sera fait demain, l’espoir reste alors permis.


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