Une histoire de «mise à niveau»



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Oubliant que la totalité des pseudo-Sociétés sportives par actions (SSPA) d’un professionnalisme n’ayant de professionnalisme que le nom, l’instance dirigeante d’un football moribond trouve la parade, contraint des sociétés virtuelles à faire leur mue et à procéder à la «mise à niveau» d’un néant.

Mesurant le poids et le sens des mots, le président Arab, refuse d’enfoncer un peu plus son club, tancé par une montagne de problèmes et singulièrement l’interminable crise financière : «Notre position est claire comme l’eau de roche. Il est à la fois insensé et impossible de mettre à niveau une société en faillite. Le code du commerce nous interdit une telle dépense.

A cheval, le commissaire aux comptes ne va pas la valider. Avec des caisses vides, notre trésorier  ne peut se permettre une dépense de plus de 2 ou 3 millions de dinars. La certification ou la mise à niveau n’est valable que pour les sociétés aux budgets équilibrés. Pour améliorer leurs performances et systèmes de management, les entreprises dont la santé financière n’est plus à démontrer peuvent s’engager dans un tel processus qui ne peut aboutir au bout de deux ou trois mois. La mise à niveau est un processus long et complexe à la fois. Et pour lever toute équivoque, l’Entente, qui ne peut s’offrir un cabinet, n’est contre personne.

Une société en faillite, à deux pas d’un dépôt de bilan peut-elle se permettre une mise à niveau ? » s’interroge le dirigeant de l’Aigle noir sétifien. Et d’enchaîner : «Le transfert de Boussouf qui s’imposait est bouclé, il ne reste que la lettre de sortie.

La vente du joueur précité a mis la puce à l’oreille de nombreux clubs belges, tunisiens et espagnols, lesquels ont émis le vœu d’enrôler Ghacha, Kendoussi et d’autres éléments. La situation financière de l’Entente est certes compliquée, on ne va pas pourtant autant vider l’équipe et brader nos meilleurs joueurs.

On ne libère aucun joueur sans le consentement du coach Nabil Kouki, tenu au courant de la moindre information. A propos de la subvention des 5,5 milliards de centimes des autorités locales, la situation est en stand-by. Après vérification, le contrôleur financier du bilan financier des six derniers mois de l’époque de Hacen Hamar exige maintenant le quitus du commissaire aux comptes. Si tout va bien, la situation sera débloquée la semaine prochaine.

Avec cette première manne, on va pouvoir régulariser une partie de la situation financière des joueurs», précise le PCA de l’Aigle noir, qui ne voit toujours pas l’identité de l’entreprise publique promise un certain 1er novembre 2014, juste avant le match retour de la Champion’s ligue africaine à Blida où les Noir et Blanc ont collé sur leur mythique maillot la deuxième étoile.


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