Apparition d’un nouveau virus en Chine



...

Alors que la crise sanitaire mondiale provoquée par le covid-19 continue de bouleverser le monde, un autre virus fait son apparition en Chine provoquant des pertes humaines. Si l’on croit le journal chinois Global Times, la maladie a déjà causé sept décès. Quelque 60 personnes ont été contaminées par ce virus connu sous le nom de SFTS (Fièvre sévère avec syndrome de thrombocytopénie), qui est une affection transmise à l’homme à travers les tiques. Le SFTS est une fièvre hémorragique virale provoquée par le Phlebovirus, appartenant à la famille des Bunyaviridae. Il est transmis par la tique asiatique qu’on peut également trouver en Amérique, en Asie, en Afrique et dans la région méditerranéenne. l’OMS a répertorié le virus dans son plan directeur des 10 maladies prioritaires en raison de la vitesse à laquelle il se propage et de son taux de mortalité élevé. Des études ont démontré que ce virus sévit durant toute la période s’étalant du printemps à l’automne, avec des pics entre avril et juillet. De 10% à 30%, des personnes contaminées meurent. Le virus a été trouvé chez des malades dans sept régions de Chine, notamment dans les provinces de Henan, Hubei, Shandong, Anhui, Jiangsu, Liaoning. Ces malades étaient âgés de 39 à 83 ans et majoritairement plutôt âgés (115 des 154 patients (75 %) avaient plus de 50 ans).
Parmi ces 154 patients, 86 (56 %) étaient des femmes, et 150 (97 %) étaient des agriculteurs vivant dans des zones boisées et collinaires, qui travaillaient fréquemment dans les champs avant que la maladie ne se déclare. Le virus SFTSV n’a pas été retrouvé chez 54 autres patients présentant une suspicion de fièvre hémorragique avec syndrome rénal. Les piqures de moustiques et de tiques étaient signalées comme fréquentes dans le milieu familial et de vie des patients. Cependant, l'ARN viral n’a été détecté chez aucun de 5900 moustiques testés. Par contre 10 tiques sur 186 testées de l'espèce Haemaphysalis longicornis (5,4 %) capturées sur des animaux domestiques dans les zones où les patients vivaient contenaient de l’ARN du virus SFTSV. Le virus trouvé chez ces tiques a pu être isolé en culture cellulaire. Les séquences d'ARN de ces virus étaient très étroitement liées, mais non identiques de celles isolées des SFTSV provenant des échantillons venant de patients.

 


Lire la suite sur Réflexion.

Publier des annonces gratuites

Petites annonces Babalweb Annonces

Publier une annonce gratuite

Autres sites

Sciencedz.net : le site des sciences
Le site des sciences en Algérie


Vous cherchez un emploi? Essayer la recherche d'emploi en Algérie
Babalweb Annonces Babalweb Annonces
Petites annonces gratuites