On vous le dit

Incendie au siège de l’agence Mobilis de Tiaret

Le siège de l’agence Mobilis, situé au rez-de-chaussée de l’immeuble abritant l’hôtel Tagdempt au cœur de la ville de Tiaret, a été la proie des flammes hier aux premières heures de la journée. Une unité de la Protection civile a été dépêchée vers 3 heures du matin sur les lieux pour circonscrire le feu qui a dévoré presque tous les équipements et les archives de l’opérateur historique de téléphonie mobile. L’agence fait, pour rappel, l’objet d’une enquête judiciaire pour laquelle ont été placés sous mandat de dépôt deux cadres de cette entité publique, la chef d’agence et la directrice régionale de Chlef alors que six autres personnes sont sous contrôle judiciaire pour un préjudice estimé à 16 milliards de centimes. Un expert judiciaire a été désigné pour l’estimer.

Crime crapuleux à Benchaâbane (Blida)

Un jeune homme de 31 ans, répondant aux initiales de A. D., été sauvagement assassiné, samedi dernier, dans la localité de Benchaâbane, à quelques kilomètres de Boufarik (w. Blida). Le crime a mis en émoi toute la population locale et provoqué des indignations quant à l’augmentation des cas de violence et de crimes ces derniers temps. Le motif de ce meurtre reste toutefois méconnu. Une enquête des services de sécurité a été déclenchée pour connaître les causes de ce drame qui a endeuillé toute une localité.

Syrien ou allemand, deux destins bouleversés par la «crise» des migrants

Pour l’Allemande Gracia Schütte comme pour le Syrien Aeham Ahmad, la décision d’Angela Merkel d’ouvrir grand les portes de l’Allemagne aux réfugiés à la fin de l’été 2015 a bouleversé leur vie à tout jamais.
En août de cette année-là, la première est venue avec des milliers d’autres bénévoles, touchés par le désarroi des réfugiés, servir des louches de soupe à des familles exténuées en gare de Munich. Des trains pleins à craquer de Syriens, d’Irakiens, d’Afghans, bloqués jusqu’alors en Hongrie après avoir remonté toute l’Europe via les Balkans, ne cessaient de descendre sur les quais. Dans l’un d’eux, le 23 septembre, se trouvait Aeham Ahmad, un pianiste syrien d’origine palestinienne qui un mois plus tôt avait quitté Yarmouk, un vaste quartier au sud de Damas assiégé par l’organisation Etat islamique (EI). Derrière lui, il avait alors laissé sa femme et ses deux garçons, trop jeunes encore pour entreprendre une si périlleuse odyssée. Son histoire saisissante fit le tour du monde. Le musicien de 32 ans, que l’AFP avait suivi pas à pas, via internet, sur la route de l’exil puis durant sa première année en Allemagne, parcourt désormais l’Europe et voyage jusqu’au Japon pour donner des concerts.

Plus de la moitié des Libanais risquent une pénurie alimentaire d’ici fin 2020

Plus de la moitié de la population du Liban risque de manquer d’alimentation de base d’ici la fin de l’année en raison de l’aggravation de la crise économique dans le pays et de la destruction d’une grande partie du port de Beyrouth, avertit dimanche l’ONU. Le gouvernement doit «prendre des mesures immédiates pour empêcher une crise alimentaire», a estimé Rola Dashti, chef de la Commission économique et sociale de l’ONU pour l’Asie occidentale (Cesao), appelant les autorités à reconstruire en priorité les silos à grains détruits par la puissante explosion au port le 4 août qui a ravagé la ville. Ce port est normalement le principal point d’entrée des marchandises dans un Liban qui dépend «lourdement des importations alimentaires», relève l’agence onusienne. Par conséquent, «plus de la moitié de la population risque de ne pas pouvoir subvenir à ses besoins alimentaires de base d’ici la fin de l’année», met-elle en garde. «Des mesures immédiates devraient être prises pour éviter une crise alimentaire : intensifier la surveillance des prix des denrées alimentaires, fixer un plafond pour les prix et encourager les ventes directes des producteurs locaux aux consommateurs», a estimé Rola Dashti.