Après une année en prison, le journaliste Djir innocenté



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Le journaliste Belkacem Djir, a été relaxé, ce mercredi, par la Cour d’Alger, a-t-on appris de son frère Mourad. Il a quitté hier  la prison d'El Harrach après plus d'un an de détention. En détention provisoire depuis le 19 juillet 2019 à la prison d’El Harrach, le journaliste Belkacem Djir avait été condamné, le 28 juin dernier, à trois ans de prison ferme. Alors que la chambre d’accusation de la Cour d’Alger a prononcé le 22 avril dernier l’acquittement pour l’accusation « d’atteinte au moral des troupes de l’armée », Belkacem Djir avait finalement été condamné dans une affaire correctionnelle. Selon les avocats, le journaliste était poursuivi pour « chantage et tentative de divulgation de secrets ne relèvent pas de ses prérogatives ». Avec Sofiane Merrakchi, un autre journaliste emprisonné puis libéré après avoir purgé sa peine, Belkacem Djir a entamé le 20 janvier 2020 une grève de la faim pour demander sa libération provisoire et la programmation de son affaire dans les plus brefs délais. Rappelons qu’à  l’appel du collectif des Journalistes algériens unis (JAU), un rassemblement avait été tenu en février dernier à la maison de la presse Tahar Djaout d’Alger pour exiger la libération de Sofiane Merakchi et Belkacem Djir, en détention préventive depuis plusieurs mois. Intervenant lors du rassemblement, le journaliste d’El Khabar, Mohamed Sidoummou, avait considéré que ses deux confrères «doivent bénéficier d’un procès équitable comme tout autre justiciable». «Les journalistes ne sont pas des citoyens au-dessus de la loi. Ils sont comme tous les justiciables. Ils doivent bénéficier de la présomption d’innocence. Nous voulons que ces citoyens soient jugés d’une manière équitable et que cesse la détention préventive abusive», avait soutenu le journaliste. Pour lui, une partie de l’opinion et des collègues «ont déjà condamné» Belkacem Djir sans qu’ils aient accès à son dossier.


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