Covid-19

témoignage ! (1)

Lorsque l’on décide de témoigner, on ne le fait pas dans le but de nuire à quiconque, mais, surtout, pour aider ceux qui ont du mal à adhérer à la notion de danger, à mieux comprendre ce qui se passe, si l’on ne saisit pas très bien les conséquences d’un mal généré par la Covid-19, par exemple. Témoigner peut s’avérer un moyen efficace d’intervenir dans un débat circonscrit aux seuls professionnels. Sans doute pour épargner à l’opinion publique les interprétations fantaisistes de pseudo-experts en tout. Quand on vous parle de bricolage en matière sanitaire et de réaction, au coup par coup, si réaction il y a, vous vous reposez la célèbre question de feu le tellement regretté Président Boudiaf. Une question qui n’a toujours pas été résolue et n’a toujours pas trouvé de réponse adéquate qui permette de mieux appréhender le futur : «Où va l’Algérie ?»  Mai  oui, où va-t-on comme
ça ? N’ayons pas peur de nous interroger sur les lacunes accumulées par le système. 
Il n’est absolument pas dans mon intention de remettre en cause la compétence d’un corps médical qui fait ce qu’il peut et comme il peut, avec les moyens que l’on met à sa disposition. Je me propose d’y revenir prochainement parce qu’il faut parler de tout, y compris des choses qui fâchent. Même si cela ne plaît pas à tout le monde et même si tout le monde ne partage pas une vision identique des choses. 
Ce billet n’a pas vocation à tout remettre en cause dans les efforts qui sont déployés ici et là, à supposer qu’ils le soient réellement, pour garantir une meilleure prise en charge médicale du citoyen. Il est destiné à vous raconter comment, moi, qui suis pourtant qualifiée de maniaque par les miens et qui ai respecté  toutes les recommandations qui nous sont faites par les spécialistes de la question, me suis faite avoir après une séance chez le dentiste. La suite a été désastreuse physiquement. Je suis toujours sous traitement et pas des moindres.  Un traitement pas à la portée des petites bourses. C’est la raison essentielle qui me fait réagir. J’y reviendrai avec davantage de détails ! Heureusement que le mal n’empêche pas les doigts de courir sur le clavier. 
M. B.