Selon l’ONM, le 2 novembre il fera beau

Le pouvoir, c’est avant tout la prérogative de nomination, par décret, par téléphone ou par amitié, et chaque Président une fois arrivé n’a souvent qu’une obsession, nommer et dénommer, recruter et limoger, accueillir et remercier.

C’est ainsi que, comme ses prédécesseurs, le président Tebboune a opéré de larges mouvements pour reprendre la terminologie officielle, dans l’armée, au sein des ambassades, chez les walis et magistrats, dernièrement parmi les chefs de daïra, étranges articulations du pouvoir central considérés comme des shérifs locaux sans étoile, et dernièrement de dernièrement, les directeurs de l’Ansej dans les 48 wilayas.

Ces responsables de l’emploi des jeunes, qui ne sont d’ailleurs en général pas jeunes, ont donc aussi été touchés par les remaniements, ce qui amène une question, quand un ancien directeur de l’emploi de jeunes est limogé, se retrouve-t-il au chômage comme les jeunes qu’il était censé aider et peut-il bénéficier du dispositif Ansej ?

Non s’il a plus de 40 ans, limite d’âge pour obtenir un soutien, car en Algérie, on est encore jeune à 40 ans, ce qui a donné ce cas, un jeune chômeur qui a attendu longtemps pour vieillir et être recruté comme directeur de l’Ansej de sa wilaya, ayant déposé un dossier en ce sens depuis 20 ans, car on ne fait pas confiance aux jeunes, du moins ceux de moins de 50 ans.

D’ailleurs pour pousser les jeunes de plus de 18 ans à voter, un expert a parlé d’un effacement des dettes de l’Ansej, comme l’avait fait plusieurs fois Bouteflika, et affirmé que le président Tebboune compte faire tout ça le 1er novembre, en plus d’un référendum, de l’inauguration de la Grande Mosquée, grâce pour les détenus jugés, la plus importante distribution de logements depuis l’indépendance, légalisation du cannabis, ouverture des dépôts de boissons, une déclaration de guerre contre Israël et l’ouverture des frontières avec le Maroc.

On dit même qu’à partir du 2 novembre, tout sera férié, chômé et payé. Jusqu’au 1er novembre suivant.