Équipe nationale

Des verts mûrs, comme on les aime…



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La réplique encourageante donnée par notre équipe nationale à la valeureuse équipe du Mexique (record avec le Brésil de la participation en Coupes du monde ) nous a valu d’heureuses satisfactions.

Au terme d’une réplique pleine, les verts ont donc obtenu un nul méritoire ( 2 à 2) et auraient pu prétendre à un meilleur destin s’ils n’avaient pas péché par une série de maladresses vers la fin du match. Réduits à dix en deuxième mi-temps après l’exclusion inattendue du milieu obstructionniste et non moins récupérateur et constructeur Adlène Guedioura, les joueurs algériens ont su réagir avec beaucoup de courage et de talent sur le terrain.

Avant cela, la partie a été agréable et pleine d’entrain des deux côtés, particulièrement du côté des Verts pendant les vingt premières minutes où ils ont multiplié attaques et replis défensifs rapides, comme ils ont appris à le faire depuis maintenant plus de deux ans avec Djamel Belmadi (précisément depuis août 2018 et une seule défaite face au Benin ).

L’EN possède aujourd’hui un trait de caractère entier et réactif, volontaire et affirmé, s’agissant d’acquérir des avantages et de les défendre vaillamment, comme elle a su si brillamment l’exprimer loin de ses terres au cours de son pharaonique sacre en Coupe d’Afrique des Nations.

Lors de ses deux confrontations amicales (le qualificatif n’est plus d’usage tant les équipes affrontent ces tests avec la détermination des matchs de compétitions officielles), nos représentants ont fait montre d‘une activité et d’une réaction au gré des circonstances qui faisaient plaisir à voir à tous les étages du jeu.

La première satisfaction nous a été donnée par la manière avec laquelle les Verts ont su réagir dans l’immédiateté de l’ouverture du score mexicain. Sans se démonter et accuser en conséquence un passage psychologique trop pesant sur leurs possibilités intrinsèques et leur façon positive d’évoluer, les joueurs algériens ont su très vite réagir et remettre en place leurs équilibres par l’entremise d’un tir aussi soudain que superbe du «Milanais» Bennacer.

A partir de ce moment, ce sont les Mexicains, gênés dans leurs relais offensifs, coupés donc de leurs attaquants et battus dans les duels par des Algériens moins physiques mais plus véloces dans l’entre -jeu, puis dans le camp adverse qui feront atteindre la mi-temps.

Dans ce laps de repos d’un quart d’heure, les téléspectateurs nationaux, surpris et admiratifs de la débauche d’énergie de leurs capés, se sont certainement posé la question de savoir s’ils étaient à même de maintenir ce rythme élevé pour un simple match de préparation et arborer donc les mêmes dispositions physiques pour aller taquiner la défense d’en face dans ce qui est, à l’heure actuelle, au classement FIFA, l’une des équipes du peloton de tête qui n’a pas goûté à l’amertume de la défaite depuis une vingtaine de matches.

Car, à l’évidence, si le bloc algérien est compact, hyper motivé, quasiment guerrier, la production de la majorité étant irréprochable, il n’en a pas été de même pour tout le monde et particulièrement pour Brahimi et Bounedjah, employés dans un championnat qatari de faible envergure.

La performance des Verts a été en effet proportionnelle au niveau de valeur du milieu footballistique et compétitif dans lequel évolue chacun des joueurs titulaires de la soirée de mardi au stade de La Haye.

Une première catégorie formée des joueurs évoluant en quasi permanence dans des championnats européens notoirement huppés et dont «l’Allemand» Bensebaïni en est le modèle illustratif. Accrocheur et rivalisant physiquement, il a été de toutes les luttes, qu’elles soient aériennes, terre à terre ou offensives pour apporter un poids non négligeable à son équipe et galvaniser ses camarades.

Dans ce chapitre, il y a eu d’autres satisfactions et non des moindres de ses coéquipiers qui ne se sont pas départis de leur concentration et de leur vigilance, allant jusqu’à redoubler d’énergie pour compenser l’expulsion de Guedioura à l’heure de match écoulée. A cet instant, les Verts nous ont transportés d’aise en s’injectant une dose supplémentaire de motivation et d’énergie pour compenser ce manquement inattendu au milieu du terrain.

L’implication généreuse de ne pas se laisser distancer par des Mexicains de nouveau entreprenants et portés vers l’offensive en se découvrant derrière allait permettre à l’Algérie… d’inscrire un nouveau but par Mahrez.

Nous avons été conviés par la suite à une domination des centre-Américains qui parviendront à égaliser de façon assez méritoire après qu’ils eurent frôlé à deux reprises sur contre-attaque d’encaisser un troisième but algérien.

L’opinion publique nationale était, sur les réseaux sociaux, tout louanges pour son équipe qui a démontré un niveau de maturité très probant contre le Nigeria, mais surtout face à un bon sparring-partner mexicain qui a été très instructif pour Djamel Belmadi, le coach aujourd’hui adulé dans la perspective des échéances africaine et mondiale qui s’annoncent pour les deux ans à venir.


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