Guinée

le bilan des violences post-électorales s'alourdit à 21 morts



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Vingt-et-une (21) personnes ont trouvé la mort dans les violences qui ont éclaté en Guinée au lendemain de la présidentielle du 18 octobre, selon un bilan officiel. "Le gouvernement guinéen a indiqué que 21 personnes ont été tuées depuis lundi (19 octobre) dans les violences post-électorales, dont des agents des forces de l'ordre", a déclaré lundi soir le présentateur du journal de la télévision RTG. Les autorités avaient jusqu'à présent fait état d'une dizaine de tués, tandis que l'opposition évoque au moins 27 morts. Lors d'une conférence de presse, le gouvernement guinéen a indiqué que plus de 240 personnes avaient été interpellées à travers le pays depuis huit jours. "Nous en sommes à 243 cas d'interpellations pour infractions diverses. Ce ne sont pas de simples délits qu'ils commettent, mais des cas avérés de scènes criminelles savamment et préalablement programmées pour ternir l'image de marque des institutions de l'Etat", a dit le ministre de la Justice, Mory Doumbouya. L'atmosphère est restée tendue lundi à Conakry, même si l'appel à manifester contre un troisième mandat du président Alpha Condé lancé par le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) n'a été que peu ou pas suivi, de nombreux habitants disant craindre pour leur sécurité. Les émissaires de l'ONU, de l'Union africaine (UA) et de la Communauté des Etats de l'Afrique de l'ouest (Cédéao) arrivés dimanche ont poursuivi leurs efforts de médiation en rencontrant plusieurs ministres, la commission électorale et le corps diplomatique. Ils se sont également rendus en fin de journée au domicile du chef de l'opposition, Cellou Dalein Diallo, qui s'est autoproclamé victorieux dès le lendemain du scrutin. Une conférence de presse de la délégation prévue lundi soir a été reportée à mardi matin. Signe des tensions toujours présentes une semaine après le scrutin, la plupart des boutiques sont restées fermées lundi le long de l'autoroute Fidel Castro, qui mène du centre-ville à l'aéroport. Plus au nord, dans la grande banlieue où domine l'opposition, des policiers, gendarmes et militaires étaient présents en force, comme depuis plusieurs jours, selon des correspondants de presse. Des tirs ont été notamment entendus dans des quartiers comme Cosa et Sonfonia, sans que l'on sache s'ils ont fait des morts ou des blessés. Wanindara, l'un des fiefs de l'opposition, portait encore les stigmates des affrontements des derniers jours: carcasses de deux camions brûlés, pneus incendiés, pierres jonchant le sol et bâtiments pillés. Diallo, est crédité de 33,5% des votes, selon les résultats provisoires annoncés samedi par la commission électorale (Céni), contre 59,5% pour le président sortant Alpha Condé. Le chef de l'opposition a confirmé lundi son intention d'introduire un recours contre ces résultats, entachés selon lui de fraudes massives, devant la Cour constitutionnelle . Monde


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