Soupçonné de dopage

Makhloufi rejette les accusations de France 3

Quelques jours après le reportage de «Stade 2» de la télévision française France 3, faisant état de la perquisition de la gendarmerie française à l’INSEP de Paris, qui aurait trouvé dans la chambre du champion olympique algérien du 1500 m, Taoufik Makhloufi, du matériel de transfusion, ce dernier a décidé de sortir de son silence, à travers une déclaration faite, hier, à l’APS.

Makhloufi rejette les soupçons de dopage portés à son encontre par France 3. Pour lui, il s’agit d’une campagne calomnieuse : «Je suis un champion propre», dira-t-il avant de préciser qu’il est régulièrement suivi par la World Athletics comme tous les champions.

Et d’ajouter : «Je possède un passeport biologique depuis des années où je suis régulièrement contrôlé, comme tous les champions, par les instances internationales antidopage. Je n’ai jamais fait l’objet d’un contrôle positif.»

Makhloufi, qui se trouve à Alger après avoir été bloqué 4 mois en Afrique du Sud, se dit très serein pour la suite de l’enquête. «Toutes les médailles et les victoires remportées lors des grands événements mondiaux l’ont été grâce au travail et au sacrifice. Je n’ai rien à voir avec cette affaire, je suis serein. C’est une tentative malsaine qui vise à nuire à ma réputation et à l’image d’un champion olympique.

C’est une campagne calomnieuse.» Et d’enchaîner : «Ce n’est pas la première fois que je suis attaqué de la sorte. Ils cherchent à me dénigrer et à me faire du mal. Ils tentent de salir le sport algérien à travers ma personnalité, mais ils n’arriveront jamais à atteindre leur objectif.» Makhloufi, entraîné par Français Philippe Dupont, affirme en substance que cette affaire ne va nullement le décourager pour la suite de sa carrière. Pour rappel, c’est le site électronique français SP15, qui avait révélé l’affaire de l’INSEP le 1er octobre dernier, mais sans pour autant citer le nom de l’athlète.