En ligne jusqu’au 7 janvier



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Le cycle du cinéma ibéro-américain a été lancé jeudi dernier sur Internet. Il s’agit de six films provenant de pays hispanophones d’Amérique du Sud, qui seront diffusés chaque jeudi à 20h jusqu’au 7 janvier 2021. Les liens de visionnage et les codes d’accès seront disponibles sur la page Facebook de l’Institut Cervantès d’Alger.
Organisé en collaboration avec l’ambassade d’Espagne et la Cooperacion Espanola, ce cycle est le deuxième du genre organisé à Alger. Il s’intéresse à des films hispanophones produits dans les anciennes colonies ibériques d’Amérique latine. Six films venus du Mexique, du Pérou, d’Argentine, du Venezuela, du Brésil et d’Espagne seront diffusés en ligne avec un sous-titrage en anglais ou en français.
Le cycle s’ouvrira avec la comédie mexicaine Güeros (2014) réalisée par Alonso Ruiz Palacios qui a notamment signé la deuxième saison de la série à succès Narcos. Ce road-movie, qui a obtenu le prix du meilleur premier film au Festival international de Berlin, suit les péripéties d’un adolescent turbulent envoyé par sa mère chez son frère aîné qui vit avec son ami sous les combles à Mexico. Il emporte avec lui une cassette du musicien mexicain Epigmenio Cruz qui, dit-on, a fait pleurer un jour Bob Dylan. Lorsque le trio entend dire que cette star oubliée du rock gît seul dans un hôpital, il entreprend d’aller rendre un dernier hommage à leur idole.
Du Pérou, nous vient le film Una sombra al frente (Une ombre en travers), réalisé par Augusto Tomayo et sorti en 2007. C’est l’histoire de l’ingénieur Enrique A, et l’un des pionniers de l’esprit positiviste au début du XXe siècle, dont le projet colossal consistait à construire des routes reliant la forêt amazonienne au reste du Pérou.
L’Argentine nous envoie, quant à elle, El amor menos pensado (Retour de flamme), une comédie romantique sortie en 2018 et réalisée par Juan Vera. Il raconte la crise de la cinquantaine que vit un couple marié depuis 25 ans qui décide, après le départ de leur fils, d’une séparation d’un commun accord. Mais le célibat, d’abord passionnant et libérateur, se révèle, avec le temps, dans sa monotonie et ses inconvénients.
En décembre, le public découvrira Azu du Vénézuélien Luis Alberto Lamata qui relate l’évasion, en 1780, d’un groupe d’esclaves de l’exploitation de canne à sucre où ils travaillaient. Ils sont pourchassés par le propriétaire terrien qui veut, à tout prix, récupérer Azu, une belle esclave promise, dit-on, à un avenir exceptionnel.
La semaine suivante, ce sera au tour du film franco-brésilien Central do Brasil, réalisé par Walter Salles en 1998 qui a obtenu l’Ours d’or et le prix de la meilleure interprétation féminine à la Berlinale. Il raconte l’histoire d’Ana, une ex-institutrice qui gagne sa vie en écrivant des lettres pour les migrants illettrés à la gare centrale de Rio. Aigrie et indifférente, elle n’envoie que rarement les lettres jusqu’à ce que Josue, l’un de ses «clients», sollicite son aide pour retrouver son père.
Le cycle ibéro-américain sera clôturé le 7 janvier 2021 avec la diffusion du film espagnol La mano invisible (2011) adapté du roman éponyme d’Isaac Rosa et réalisé par David Macian qui dépeint le monde du travail salarié à travers les portraits de différents personnages allant du mécanicien à la téléopératrice en passant par une couturière.
Sarah H.


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