L’APW-Jeunes de Béjaïa

Une expérience unique à l’échelle nationale



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Le conseil communal de jeunes est un concept connu dans certains pays de l’hexagone, soucieux de l’exercice de la démocratie participative. En Algérie, la première commune qui a été dotée d’un conseil communal des jeunes est celle d’Akbou.

L’association Étoile Culturelle de la même ville est «à l’origine du premier Conseil communal de Jeunes au niveau national». L’ECA a même contribué à l’installation du conseil de jeunes à un plus haut niveau des instances élues au niveau local, l’Assemblée populaire de wilaya. Pour l’ECA, «il ne s’agit nullement d’une approche statique. Chaque commune ou association peut adapter cette démarche selon la réalité de son terrain et des moyens dont elle dispose».

C’est ainsi que le projet fait son chemin à l’APPÂT de Béjaïa qui a décidé d’élire à son tour, le mois d’octobre dernier, une APW des jeunes à laquelle échoit, en premier lieu, la mission de sensibiliser les jeunes des autres communes à l’effet d’installer des CCJ au sein de toutes les mairies de la wilaya avant d’entamer leur rôle d’organe consultatif et de force de proposition pour tout ce qui touche la vie des jeunes et de leur environnement.

À l’issue du séminaire, auquel a collaboré l’association Etoile culturelle d’Akbou, Hachemaoui Chérif, 24 ans, a été élu président de l’APW-Jeunes parmi les 5 candidats en lice à ce poste.

Le séminaire, qui a regroupé également les maires, participe à donner à ce projet sa forme concrète sur le terrain en débattant à l’occasion de l’opportunité d’installer des Conseils de Jeunes au niveau du communes, et ce afin d’impliquer cette frange de la société dans le développement local et les actions d’intérêt général touchant les domaines de l’environnement, de la culture, du social et de l’écologie.

Le séminaire devait trouver les voies de financement, la stratégie de mise en place de ces conseils et leur mode de fonctionnement ainsi que la relation de ces organes avec leur environnement administratif et les assemblées élues. L’implication de la société à travers cette forme d’organisation n’est pas sans impact positif sur les communes qui trouveront, grâce à cet outil, un mécanisme d’appoint.


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