Merouane Kreddia met à profit le confinement pour replonger dans la peinture



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Installé dans le salon de son domicile, petit chevalet posé sur la table basse, Merouane Kreddia a réussi à mettre à profit les mois de confinement sanitaire et à vaincre l'angoisse de la pandémie de coronavirus en replongeant dans la peinture, sa passion d'enfance, de manière spontanée et prolifique, avec sa petite famille pour premier public.
Artiste-peintre autodidacte, Merouane Kreddia s'est fait remarquer sur les réseaux sociaux en exposant ses toiles «sans grandes convictions» sinon celle de se remettre dans le bain de sa passion de jeunesse, profiter de la liberté et de la tribune d'expression que procure la peinture et produire des œuvres agréables à l'œil du visiteur.
Cette aventure digitale, il l'a vécue avec le concours, «très insistant», de sa fille aînée qui s'est occupée de créer une vitrine virtuelle aux travaux de son père, confrontant ainsi ses peintures au regard d'un plus large public. Très vite, l'obsession de l'artiste pour la mer et la Méditerranée, pour la ville d'Alger et d'autres paysages côtiers suscite l'intérêt des internautes qui retrouvent dans les petits formats de Merouane un cachet typiquement méditerranéen, gorgé de soleil et baignant dans la sérénité de différentes nuances de bleu.
Médecin de formation, Merouane Kreddia a sillonné toutes les villes d'Algérie en tant que délégué médical pendant de longues années, une parenthèse professionnelle lui a permis de «découvrir la liberté que procurent la peinture et le métier d'artiste-peintre à temps plein» et de replonger dans une passion d'enfance qui l'avait poussé à apprendre la peinture en s'exerçant et en bouquinant.
Adepte de plongée et de pêche sous-marines, passionné par la mer et foncièrement méditerranéen, Merouane dit peindre Alger «comme toute autre ville du bassin» en donnant plus d'importance à son «statut de ville côtière qu'à ses spécificités architecturales connues de tous».
Initié à la peinture par son oncle, un ami proche de M’hammed Issiakhem, l'artiste, qui a «grandi dans un quartier offrant une vue imprenable sur la baie d'Alger et qui a passé d'innombrables heures à contempler le cap Sidi Merouane à Ténès», considère que la mer «offre une chance de vivre une seconde vie parallèle» et regorge de «tons de couleurs, de formes et de changements parfois brusques» qui font son univers artistique.
Musicien et amateur de flamenco et de blues, il prépare minutieusement ses supports et ses mélanges de couleurs et affectionne particulièrement la peinture au couteau, une technique qui lui permet de «préparer ses couleurs sur la palette et non directement sur
la toile». Sur les réseaux sociaux, il propose des paysages des ruines romaines de Tipasa, des vues de la corniche de Jijel, et des peintures de la ville d'Alger et de sa baie de jour comme de nuit.
Maîtrisant particulièrement les lumières et les nuances de bleu, Merouane Kerddia dit apprécier également le «relief que permet ce choix artistique» tout en qualifiant ses réalisations comme étant «simplement méditerranéennes».
Artiste-peintre discret, Merouane Kreddia se prépare à investir prochainement l'univers des galeries d'art.


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