Le positivisme, le négativisme, et mille et une choses encore



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Mohamed Boudia a commencé son étude (et son classement dans l’ouvrage) par le positivisme. 353 adages (de loin la majorité) figurent dans ce courant de pensée. 36 seulement sont répertoriés dans la partie de l’ouvrage réservée au courant de pensée négatif.
Les adages à travers les âges de Mohamed Boudia n’est pas un simple recueil des adages de notre pays. Les adages, dictons, proverbes, ne naissent pas du néant et par hasard. Ils sont le produit d’une société, d’une culture qui sont, parfois, influencées par des événements historiques.
L’auteur a, ainsi, procédé à une étude psychologique, « non exhaustive », précise-t-il, de la société qui les véhicule «afin de parfaire ce long cheminement à travers les âges », comme il le souligne au début de son ouvrage, paru chez Enag Éditions. Il est arrivé à la conclusion que les adages (de notre pays et certainement du monde arabo-musulman) véhiculent deux courants de pensée populaire : le positivisme et son contraire, le négativisme.
«Après la décadence de Grenade en Andalousie ainsi que l’effritement de l’Empire ottoman, les populations ont été très prolifiques en matière de création des adages, de par leur négativisme dû à la situation politico-sociale qui prévalait après la décadence de la civilisation arabo-musulmane », écrit-il.
Mohamed Boudia a commencé son étude (et son classement dans l’ouvrage) par le positivisme. 353 adages (de loin la majorité) figurent dans ce courant de pensée. 36 seulement sont répertoriés dans la partie de l’ouvrage réservée au courant de pensée négatif. Les adages sont d’abord écrits en alphabet arabe, puis transcrits textuellement dans la phonétique de la langue arabe mais avec des lettres latines «pour les mettre à la disposition des francophones d’ici et d’ailleurs ». Chaque adage est, en outre, expliqué et parfois comparé, surtout quand ils veulent dire la même chose, avec un adage d’un autre pays, d’une autre culture ou d’une autre civilisation. C’est le cas, par exemple, de «elli yabghi yougtel kelbou igoul rah makloub », comparé à « quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la rage». «Elli yebghi ysafer yat’halla fi aoudou» (celui qui veut aller loin ménage sa monture» ou encore «elli zraâtou tahhassdou» (qui sème le vent, récolte la tempête). «Il n’est point dans mon intention de vous donner tous les adages populaires ayant jalonné la vie des Algériens durant les siècles antérieurs, mais je voudrais seulement donner une liste plus ou moins complète des adages que je connais et que j’ai entendus durant ma vie.»
En conclusion, et comme le fait remarquer Mohamed Boudia, «les adages populaires sont le patrimoine de l’Humanité tout entière», un bien à préserver et à transmettre aux futures générations.
Kader B.


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