Lutte contre la corruption en Algérie

une approche "inclusive et participative"



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Dans une allocution à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de lutte contre la corruption (9 décembre) au Centre international de conférences (CIC), Mme Aliko a indiqué que le PNUD "appuie" le projet de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la corruption qui en sus de prévoir une approche "inclusive et participative", a été élaboré dans le cadre d'une démarche participative associant l'ensemble des "acteurs nationaux, avec une large représentation de la société civile et l’implication d’experts internationaux".

Estimant que cette stratégie était susceptible de "renforcer l’intégrité et la bonne gouvernance en Algérie", la responsable onusienne a appelé à "prendre les mesures et dispositions nécessaires à l’application de cette stratégie sur le terrain".

De même qu'elle a mis l'accent sur l’importance de cette stratégie dans "l’appui et le développement du rôle de la société civile, en ce sens qu'elle prévoit son implication dans la gestion des affaires publiques et la lutte contre la corruption".

Mettant en avant le lancement du projet de Réseau national pour l’intégrité (RNI), en tant que mécanisme d'appui au rôle de la société civile dans la prévention et la lutte contre la corruption, Mme Aliko a relevé les "atouts majeurs" dont dispose l’Algérie en matière de lutte contre la corruption et la concrétisation des objectifs de développement durables (ODD) à l’horizon 2030.

Des atouts mentionnés, rappelle-t-elle, dans le rapport annuel sur la corruption de l’année 2019, lequel a relevé que la lutte contre la corruption est désormais "une priorité nationale" pour l’Algérie.

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Dans un bref point de presse, la même responsable a également indiqué que les ambitions de l’Algérie dans la concrétisation des ODD sont "grandes", d’où, a-t-elle ajouté "la 2e place qu’elle occupe en Afrique en terme de développement humain".

La stratégie nationale de prévention et de lutte contre la corruption dont la mise en œuvre s’étale sur une durée de 5 ans, à savoir 2021- 2025, vise à promouvoir la culture de rejet de la corruption dans les milieux de la société et  à consolider la démocratie participative et le contrôle par la société de la gestion des affaires publiques.

Elle vise également à réactiver le rôle du mouvement de la société en matière de prévention de la corruption, à associer les médias dans la prévention et la lutte contre la corruption et à encourager le signalement de la corruption.


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