Ce que personne ne regrettera !

Nous aurons eu droit à une fin d’année calme, mais pas triste. Chacun aura fêté le terme de 2020 à sa façon, mais ce qui est indéniable, c’est que personne ne regrettera les longs mois terribles passés à tenter d’échapper au pire. Près d’un an à espérer survivre à un mal qui aura emporté tant de proches. Une nouvelle année que nous entamons avec des attentes plus  légitimes que jamais.  Elle commence plutôt mal, la nouvelle année, pour Madame Maya. Celle que je comparais, il y a quelques mois, lorsque son cas a été révélé au public, à Madame Claude, la célèbre tenancière française de maison close, qui veillait au «bien-être» de clients de haute importance mais qui ne perdait jamais de vue ses propres intérêts ! Un lieu de détente aménagé pour des mondanités d’un genre très privé et le confort de personnalités en mal de sauteries discrètes. Mais la comparaison entre les deux se limitera aux affaires conclues durant les rencontres avec la supposée habile banquière de la nomenklatura.  
 Je ne vais m’inquiéter ni pour cette dernière ni pour ses filles. Leurs avocats feront appel des verdicts ! En attendant, je vais rester sur mon petit nuage et repasser le film de ce 31 décembre 2020 qui m’aura aidée à oublier les contaminations, les malades et les décès ! 
Ce moment de détente où j’ai regardé danser et chanter une ravissante professeur en religions ! Jolie, les lèvres pulpeuses et le regard sensuel. Juste ce qu’il fallait pour transporter quelques-uns des téléspectateurs. Durant un court instant, j’ai pensé au sort que l’on ferait, en Algérie, à la joie de vivre manifestée par l’invitée de l’émission en question et aux frustrés qui attendent de l’Au-delà qu’il les dédommage de leurs privations terrestres. 
La robe courte et moulante sur une poitrine généreuse et des jambes lovées dans des bottes en daim. De quoi s’interroger sur la nature des liens entre un corps qui défie la pudeur enseignée par les textes religieux, bibliques ou coraniques et l’humeur enchantée de l’experte en religions dont elle n’aura pas épousé les fanatismes. Avec elle, j’ai aimé oublier le stress du Covid et des autres désagréments de l’année écoulée.
M. B.