Le terrorisme. Encore lui !

On pensait le pays armé pour affronter d’autres dangers. De ceux qui menaceraient, autrement, son avenir. Aux dernières nouvelles, nous n’en aurions pas fini avec les groupes islamiques armés convertis, depuis l’émergence de Daesh, en lieutenants de ce dernier chargés de sévir intra-muros. Parmi les sectes barbares qui émergent ici et là, il y a celles qui ne s’écartent, jamais, des doctrines qui dictent l’intransigeance à l’égard de populations en rupture avec leurs enseignements. Elles n’ont pas juste investi les frontières que nous partageons avec d’autres entités pour frapper en force quand d’autres pensent à la paix revenue. 
Les furieux petits soldats sont aussi présents à l’intérieur, où ils n’en sont pas réduits à faire du tricot. Le terrorisme résiduel, comme se plaisait à le décrire le sinistre Ouyahia, n’a pas été totalement anéanti. Il ne se passe pas une semaine sans que l’on apprenne que des barbares qui n’entrevoient leur avenir qu’à travers les actes meurtriers ou le racket dans lequel ils excellent ont fait de nouvelles victimes. 
Des militaires en opération continuent de tomber sous ses coups. Bien sûr, on nous annonce régulièrement que l’un d’entre eux s’est rendu ou a été mis hors d’état de nuire, mais la menace n’en est pas pour autant écartée. Les bénéfices engrangés par les islamistes qui ont choisi de le nourrir sont visibles à l’œil nu. Les populations contraintes de payer une dîme qui assure leur survie ont contribué, à leur corps défendant, à la naissance de nouveaux riches arrogants encouragés à prospérer par Bouteflika et sa bande. Un Président qui a choisi de payer, de s’acheter une paix qui lui donne accès à un pouvoir sans partage. Un racket méchamment  lucratif. 
Les  fortunes indécentes qui se sont construites grâce à lui témoignent de la complaisance imposée par la loi prônant la réconciliation nationale. Jamais autant de commerces et de maisons cossues n’ont été montées, à l’allure vertigineuse que l’on sait, depuis la décennie rouge. Inutile, par conséquent, de s’interroger sur les raisons qui commandent à l’ennemi de nous imposer la violence intégriste et les tristes valeurs qu’elle véhicule ! 
M. B.