L’épidémie de la Covid-19 progresse dans le monde



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Cela fait une année que la Chine a communiqué publiquement la séquence génétique du virus de la Covid-19 après l’avoir isolé le 7 janvier 2020. Depuis, le monde entier fait face à une crise sanitaire, sociale et économique sans précédent qui continue d’endeuiller des milliers de personnes.

On dénombre à ce jour plus de 90 millions de cas de coronavirus déclarés à travers le monde et 1,9 million de décès. L’identification du nouveau coronavirus le Sars-CoV-2 et de la séquence génétique de ce virus a été d’une grande importance pour le monde et cela a permis de développer des kits de diagnostic spécifique utilisé par la RT/PCR et un premier test de dépistage a été mis au point.

D’autres moyens de dépistage et de diagnostic ont vu le jour, tels que les tests sérologiques et les tests antigéniques, aujourd’hui considérés au même titre que la PCR.

Ce qui a permis également aux grands laboratoires internationaux de lancer les recherches pour la découverte de vaccins contre la Covid-19 en un temps record. Actuellement, 42 pays ont entamé la vaccination avec «des vaccins sûrs et efficaces contre la Covid-19», a déclaré samedi Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l’OMS. «36 sont des pays à revenu élevé et six des pays à revenu intermédiaire», a-t-il ajouté.

Rappelons que l’épidémie de pneumonie est apparue mi-décembre 2019 en Chine, dans la ville de Wuhan, autour d’un marché aux animaux, faisant craindre initialement une résurgence du Syndrome respiratoire aigu sévère (Sras).

Le 10 janvier 2020, l’OMS publie un ensemble de directives d’orientations techniques en ligne ainsi que des conseils à l’intention de tous les pays sur la manière de détecter, de dépister et de prendre en charge les cas potentiels, sur la base de ce que l’on savait du virus à ce moment-là.

Flambée

Les 11 et 12 janvier 2020, l’OMS a reçu de la Commission nationale de la santé de nouvelles informations détaillées sur la flambée et indique que les données factuelles alors disponibles «laissent penser qu’il n’y a pas de transmission interhumaine ou que celle-ci est limitée», tout en restant prudente.

Sur la base de l’expérience acquise lors des flambées de SARS-CoV et de MERS-CoV, et des modes de transmission connus des virus respiratoires, l’organisation onusienne avait recommandé d’appliquer les précautions contre les gouttelettes relatives aux contacts lors des soins aux patients, et les précautions aériennes lors de l’exécution par les agents de santé d’actes générant des aérosols.

Le 14 janvier 2020, lors d’un point presse, la responsable technique de l’OMS chargée de la riposte indique qu’il pourrait y avoir une transmission interhumaine limitée du coronavirus (dans les 41 cas confirmés à Wuhan), principalement entre membres d’une même famille, et qu’il existe un risque d’épidémie de grande ampleur.

La responsable note que «la transmission interhumaine ne serait pas surprenante compte tenu de l’expérience que nous avons des virus responsables du SRAS et du MERS, ainsi que d’autres agents pathogènes des voies respiratoires». A ce moment-là, deux premières personnes décédent en Chine, sur les 41 patients diagnostiqués.

Après une brève investigation des experts de l’OMS sur le terrain, le directeur général de l’OMS convoque un comité d’urgence au titre du Règlement sanitaire international (RSI 2005), pour déterminer si la flambée constitue une urgence de santé publique de portée internationale.

Les membres indépendants venus du monde entier, qui composent le comité d’urgence, ne parviennent pas à un consensus sur la base des données disponibles à ce moment-là. Ils demandent la convocation d’une nouvelle réunion du comité dans un délai de 10 jours, sachant que davantage d’informations seront alors disponibles.

Une délégation de haut niveau de l’OMS, conduite le 28 janvier 2020 par le directeur général, se rend à Beijing pour rencontrer les dirigeants chinois, en apprendre davantage sur la riposte menée par la Chine et offrir l’assistance technique nécessaire. Pendant son séjour à Beijing, le Dr Tedros convient avec les autorités gouvernementales chinoises de la visite en Chine d’une équipe internationale de scientifiques éminents, leur mission étant de mieux comprendre le contexte et la riposte globale, et d’échanger informations et données d’expérience.

Le 30 janvier, le comité d’urgence de l’OMS conclut que la flambée constitue une urgence de santé publique internationale. Le 3 février 2020, l’OMS diffuse le Plan stratégique de préparation et de riposte de la communauté internationale pour aider à protéger les Etats où les systèmes de santé sont fragiles.

Une année après, l’épidémie progresse encore dans le monde avec l’apparition de nouveaux variants, et la mission de l’OMS chargée d’enquêter en Chine sur les origines du virus ayant déclenché la pandémie, prévue pour janvier 2021, est dans l’impasse.

L’équipe ne dispose toujours pas de tous les visas nécessaires et la Chine a indiqué la semaine dernière que les négociations se poursuivaient avec l’Organisation mondiale de la santé.

«La pandémie dans le monde est encore très grave, et la Chine fait aussi tout son possible pour la prévenir et la maîtriser», a affirmé devant la presse une porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Hua Chunying, selon France 24. Il ne s’agit «pas seulement d’une question de visa», a-t-elle assuré. 


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