La vie est chère mais combien coûte la mort ?

Les fruits, très peu, les légumes, beaucoup, les féculents, tous les jours, les sardines, de moins en moins, l’électricité, le gaz, le carburant et les charges.

Pas les yaourts, puisque Ouyahia est en prison et s’il buvait de l’or liquide au petit déjeuner, ce n’est pas pour tout le monde.

Mais le loyer, les frais administratifs, la vignette, les impôts, les assurances, les cotisations, le transport, les voyages, les réparations et les plombiers qu’il faudra bien tuer un jour pour leurs tarifs.

La scolarité des enfants, les livres, les fournitures, internet, le téléphone, le café et les invités qu’il faut bien inviter et penser un jour à assassiner, parce qu’ils coûtent cher et mangent trop de viande.

Au vu de la loi de finances, on octroie plus d’argent et d’avantages à ceux qui ne produisent pas de richesses, contrôlent et censurent, fonctionnaires de l’Etat ou assimilés, qu’à ceux qui produisent et travaillent vraiment, même s’ils sont subventionnés sur le lait, le pain et l’eau, de toute façon inabordables aux taux réels.

C’est ainsi qu’à chaque fin de mois, on se demande comment on est encore en vie là où la vie est devenue trop complexe pour la suivre.

Sauf que, la vie existe depuis 2 milliards d’années et il s’agit de survivre, même en lisant les tweets du Président parti en Allemagne pour son pied. D’ailleurs, on pense en général que quelqu’un qui est mort a réglé tous ses problèmes.

C’est faux, les frais d’enterrement, la guerre des familles pour savoir qui va payer le couscous, avec viande obligatoire et invités incalculables, l’argent en sous-main pour trouver la place où s’enterrer, le prix de la tombe, faïence, granito ou marbre pour les plus riches, et tous les frais accessoires, on se dit que vivant, on a encore une chance.

Il faut donc rester en vie, le plus longtemps possible, arriver à l’espérance de vie de 76,50 ans en Algérie et mourir juste après. Mais juste avant, demander aux responsables s’ils ne seraient pas plus utiles au pays morts que vivants.