Mohamed Hedimi. Auteur d’une plastique architecturale et calligraphique en 3D

Recherche désespérément du respect



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Il existe des seuils de tolérance où l’artiste ne peut résister. Mohamed Hedimi, un plasticien, a poussé la porte de la rédaction d’El Watan pour se confier, artistiquement parlant. Il se sent marginalisé. Alors qu’il est l’auteur d’un trait pictural architectural et calligraphique en 3D.

Mohamed Hedimi est un «vieux routier» des arts plastiques. 73 ans, mais toujours aussi vert et passionné par la peinture, l’art et l’acte créatif. Il en parle avec amour, voire nostalgie, calmement et sagement. Il ne veut pas se justifier. Mais ce n’est pas de l’égoïsme, du «misérabilisme publicitaire» ou un excès d’esbroufe, rappelle-t-il, que de venir, réitérer son savoir-faire. Sa visite est motivée par un coup de gueule aux décideurs culturels l’ignorant, estime-t-il.

Ce qu’il demande, c’est un peu de considération, du respect. L’associer aux événements culturels, collectifs…Le convier à prendre part avec d’autres artistes. Partager et échanger avec autrui autour de ce qui les réunit et assemble : l’art, l’architecture picturale. Lui, le créateur d’un trait (khat miaâmari) pictural architectural en 3D.

Une nouvelle calligraphie arabe, un nouveau design à géométrie variable, une peinture structurale s’échafaudant sur l’empâtement de la gouache aux contours monumentaux. Ailleurs, à titre d’exemple, aux Emirats arabes, à Dubaï, il est reçu comme un «prince» dans des expositions communes internationales. «J’ai été reçu par le ministre du Commerce pour vous dire. Il est venu m’accueillir. Je ne demande pas cela à mon pays. Mais tout ce que je mande, c’est de la considération et de la facilitation», argumente-t-il.

«Tout ce que je demande, c’est de la considération et de la facilitation»

Mohamed Hedimi présente son trait comme un style personnel typiquement algérien. Il a conçu des maquettes adressées à des architectes pour s’en inspirer et bâtir des édifices aux lignes esthétiques, calligraphiques, architecturales locales, algériennes, arabes et islamiques. Il tient à l’exception, la spécificité et la différence algérienne représentant ce nouveau trait pictural architectural.

Ce natif de Beni Milleuk, daïra de Damous, dans la wilaya de Tipasa, est un ancien professeur de dessin, il garde toujours cette «déformation professionnelle» (c’est une qualité) que d’expliquer et vulgariser les arts plastiques avec moult références. Il ressent en lui, toujours cette inquiétude pédagogique et cette adoration pour le beau et la beauté. Mohamed Hedimi excelle aussi dans d’autres arts.

Tel que celui des mots, des rimes et belles paroles. C’est un poète. Il n’est autre que celui qui a écrit les paroles de la chanson Hiya Hiya  pour le regretté chanteur Samy El Djazaïri. Il a fait résonner les planches sous les auspices du regretté dramaturge Azzedine Medjoubi, Ziani Chérif Ayad ou encore Hamid Remas.

C’est un grand protecteur et défenseur du patrimoine à l’échelle locale et ce ne sont pas des mots vains. Actif, disponible et présent, il est le secrétaire général de l’Organisation nationale de la protection de la richesse intellectuelle (l’Onapri) au niveau de la wilaya de Tipasa. Et Mohamed Hedimi a des projets plein la tête. A titre d’exemple, il a conçu un ouvrage intitulé El Khat Al Arabi, Bayn El Assala Oua Al Aâsrana (le trait, la calligraphie arabe entre authenticité et modernité).


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