26e anniversaire de l’assassinat de Azzedine Medjoubi au TNA

hommage et devoir de mémoire



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 » Ici, fut assassiné lâchement, le 13 février 1995 à 13h30, Azzedine Medjoubi, homme de théâtre, directeur du Théâtre national algérien. » Tel est le libellé de la plaque témoignant de la folie meurtrière terroriste alors envers les artistes et le peuple algérien. Pour célébrer le 26e anniversaire de la disparition du regretté Azzedine Medjoubi, une halte a été observée, ce matin à 11h, dans l’enceinte du Théâtre national algérien(TNA).

Une halte commémorative saluant la mémoire de Azzedine Medjoubi, en présence de ses amis, de comédiens, de metteurs en scène, anciens et ceux de la nouvelle génération, d’hommes de culture, de journalistes… On peut citer parmi les gens qui ont tenu à souligner cette évocation, l’initiateur de cette commémoration, le directeur du Théâtre national algérien(TNA), Mohamed Yahiaoui, Saïd Bensalma, comédien et ancien directeur du TNA, la dramaturge Tounès Aït Ali, les comédiens Abdelhamid Rabia, Mustapha Ayad, Lechea Rabah ou encore l’écrivain Amine Zaoui. Ils ont eu pieuse pensée à l’endroit de ce grand homme de théâtre qui était très apprécié des Algériens.

Une figure familière des téléspectateurs à travers les téléfilms et surtout les pièces théâtrales filmées notamment la célèbre Qafila Tassir adaptée de l’œuvre Un Tramway nommé désir écrite par Tennessee Williams et le film, réalisé par Elia Kazan, a remporté quatre Oscars en 1952 dont celui de la Meilleure actrice pour Vivien Leigh.

Le directeur du Théâtre national algérien(TNA), Mohamed Yahiaoui, déclarera à son propos : « C’est une halte de respect et de reconnaissance, à la mémoire du regretté Azzedine Medjoubi. Ce grand artiste ayant tant donné pour le théâtre algérien. Auquel s’intéresse aujourd’hui, une jeunesse avide de découvrir ses performances et créations. J’ai eu l’honneur de travailler avec Azzedine Medjoubi au Théâtre régional de Batna avec la pièce alem El-Bâaouche, une adaptation d’Omar Fetmouche ayant eu un grand succès à l’échelle nationale et à l’étranger. Une production datant de 1993. Nous avons beaucoup appris de lui. Et nous avons bénéficié de son savoir-faire. Aujourd’hui, c’est un devoir que de se tenir debout en ce lieu pour lui rendre hommage… ».

Un voisin, un habitué du TNA, un témoin oculaire de l’assassinat se souviendra : « J’ai vécu les derniers instants du regretté Azzedine Medjoubi. C’est une personne simple. Il possédait une 4L( petite voiture de fortune). Tous les jours je le saluais. Il répondait toujours par « salut petit. ». Nous n’ étions pas loin de ce qui deviendra le lieu du « crime ». Au café « Chelouati », près du fleuriste. Quand cinq individus bien habillés firent irruption. Ils se sont scindés en deux groupes de trois et deux. Je l’ai ai vus. Ils l’appelèrent : « Medjoubi ! Medjoubi ! ». Il se retourna. Et ils lui tirèrent dessus. Et puis ils tirèrent en l’air pour dissuader les passants. Quelques minutes après, une fusillade éclata, plus haut, du côté de Djamââ lihoud. On avait dit alors que l’un des assaillants avait été accroché et blessé…On avait accouru vers le regretté Azzedine Medjoubi pour la « chahada (prière du mort)»… ». Azzedine Medjoubi, venait d’être fraichement installé, depuis un mois, à la tête du Théâtre national algérien.


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