Franchement, on ne pensait pas qu’arriverait un temps où deux ex-Premiers ministres superpuissants, tous les deux ex-dauphins de Boutef, défileraient quasiment chaque semaine devant des juges. Ouyahia et Sellal en sont à on ne sait plus combien de procès, d’instructions, de condamnations. Si on s’en tenait juste à ce que cela peut vouloir signifier, on ne serait pas loin de croire qu’ils sont responsables de tout à l’exclusion de tous les autres et de Boutef himself. Sans se prononcer sur le fond des dossiers, on savait de façon générale que le système se régénérait en sacrifiant quelques-uns des siens, mais à ce point-là...
A. T.