Les Verts sont-ils au centre d’un enjeu diabolique ?



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A élucider les deux dernières désignations d’arbitres au titre des deux derniers matchs qualificatifs pour la prochaine CAN-2021, prévue au Cameroun, laisse les observateurs perplexes et interrogatifs.

D’abord, le Comité d’arbitrage de la CAF a désigné un arbitre comorien pour le match contre la Zambie, lequel a laissé derrière lui l’image d’une piètre prestation au relent de scandale par sa honteuse démarche arbitrale. Et ensuite par la désignation de l’arbitre Jean Ouattara du Burkina Faso qui aura à diriger la dernière rencontre du groupe H, sans enjeu en apparence, devant opposer les Verts (qualifiés) au Botswana (éliminé).

La désignation de ce quatuor d’arbitres n’aurait relevé aucune réserve ni suspicion si le tirage au sort n’avait pas mis le Burkina Faso sur le chemin des Verts à l’entame des éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022, devant débuter au mois de juin prochain. Comment ose-t-on au niveau du Comité d’arbitrage de la CAF commettre une pareille «bévue» monumentale en désignant un arbitre d’un pays dont son équipe nationale sera le prochain adversaire du onze qu’il est appelé à diriger ? D’abord, et d’une manière irrémédiable, on soumet l’arbitre à une souffrance mentale qui amoindrirait sa compétence. Sachant qu’en plus de lui avoir causé un tort moral, c’est la charge mentale qu’aura à surmonter l’équipe arbitrale.

Car, à chacune des décisions techniques qui devraient être assorties systématiquement de la suite disciplinaire, qu’il aura à prendre lors de la confrontation, c’est un climat lourd de suspicion qu’il aura à supporter. Et cela sans évoquer les précédents qu’a eu à vivre cet arbitre avec les clubs du pays qu’il aura à diriger. Gageons que l’équipe arbitrale du Burkina Faso, dirigée par Jean Ouattara, sera au-dessus des «mêlées» et des désignations «ficelées».

Par Salim Oussaci


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