L'ONU toujours en quête d'un émissaire pour le Sahara occidental



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Les Nations-Unies poursuivent leurs efforts pour nommer un nouvel émissaire pour le Sahara occidental, a indiqué le porte parole du SG de l'ONU, Stéphane Dujarric, évoquant des "difficultés" à trouver le bon profil pour occuper ce poste vacant depuis près de deux ans. "Ce n'est pas faute d'essayer de la part du secrétaire général. Nous continuons nos recherches pour autant que je sache, mais il s'agit d’un poste compliqué pour lequel il a toujours été un peu difficile de trouver les bonnes personnes ou la bonne personne pour ce poste", a déclaré Dujarric lors de son point de presse quotidien. Dujarric répondait à une question sur le retard accusé par l'ONU dans la désignation d'un successeur à l'ancien émissaire Horst Kohler. En mars dernier, le porte-parole de l'ONU a refusé d'imputer la responsabilité de la vacance de ce poste au SG de l'ONU. "Le secrétaire général s'est efforcé de pourvoir le poste, mais comme dans beaucoup de ces nominations, tous les leviers ne sont pas entre ses mains, même s'il fait de son mieux", a-t-il, alors, déclaré. Lundi, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a souligné au cours d'un entretien en ligne avec le chef de l'ONU, le soutien des Etats-Unis aux négociations politiques " en vue de résoudre le conflit au Sahara occidental", exhortant Guterres à accélérer la nomination d'un envoyé personnel pour ce territoire non autonome L'ancien président allemand, Horst Kohler, s'est retiré en mai 2019 de son poste d’émissaire de l'ONU pour le Sahara Occidental après vingt mois d’intense médiation qui l’ont vu insuffler une nouvelle dynamique au processus de paix de l’ONU . Avec le départ de M. Kohler, le Sahara occidental aura consommé quatre médiateurs après les deux américains James Baker et Christopher Ross et le hollandais Peter Van Walssun. Au demeurant, l’ancien président allemand n’a pas échappé aux obstacles imposés à son prédécesseur, Christopher Ross, qui l'ont empêché d'accomplir sa mission de médiation. Entravé dans sa liberté de mouvement, Ross s'était vu refusé l'accès aux interlocuteurs sahraouis dans les territoires illégalement occupés par le Maroc. Le Maroc a eu déjà à saborder les efforts d'un autre émissaire américain en 2004, en l'occurrence James Baker, dont il a rejeté le plan de paix. Celui-ci maintenait le principe d'autodétermination en exigeant la tenue d’un référendum au terme de cinq années de sa mise en œuvre. En septembre dernier, le président de la République sahraouie, Brahim Ghali, avait appelé le Conseil de sécurité à hâter la désignation d'un nouvel envoyé personnel, "animé des mêmes convictions et de la même détermination que son prédécesseur", a-t-il dit, faisant référence à Horst Kolher. Dans une missive transmise au Conseil de sécurité, le président Ghali avait exhorté l'organe onusien à renouveler son engagement en faveur du processus politique et de la reprise des négociations directes et cruciales entre les deux parties en vue de parvenir à un solution pacifique et durable qui respecte pleinement le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance. Il avait, alors, assuré que "le retard dans la désignation d'un nouvel envoyé personnel a paralysé le processus politique". Inscrit depuis 1966 à la liste des territoires non autonomes, et donc éligible à l'application de la résolution 1514 de l'Assemblée générale de l'ONU portant déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et peuples coloniaux, le Sahara occidental est la dernière colonie en Afrique, occupé depuis 1975 par le Maroc, soutenu par la France. APS MondeAfrique


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