ES Sétif

Djabou et Boulebna ententistes

Le désormais ex-latéral gauche de l’USMBA, Nacerdine Boulebna, est ententiste pour trois saisons.

Le défenseur a paraphé son contrat contre 130 millions de centimes/- mois. Abdelmoumen Djabou, qui n’a pas laissé d’empreintes au MCA, est la deuxième recrue sétifienne du mercato hivernal. Selon un membre influent du club, la rémunération de l’ex-international ne dépasserait pas les 150 millions de centimes.

Sollicité par un club algérois qui lui aurait proposé 180 millions de centimes/mois, l’ex-Belabbessien avait déjà tout conclu avec le club phare de Aïn Fouara, où il aura la lourde tâche de remplacer les deux latéraux gauches, Ferhani qui a terminé la saison, et Louafi indisponible pour un bail. Même s’il n’a plus vingt ans, Djabou qui souhaitait boucler une belle et riche carrière à la maison, pourrait rendre de nombreux services au onze sétifien en manque de leader.

Soulignons par ailleurs que le Franco-Algérien Abdelhakim Meddour, qui n’a été d’aucune utilité pour son équipe, a été libéré à l’amiable. Il emboîte ainsi le pas à Malik Touré. En résiliant unilatéralement son contrat, le Malien en rajoute une couche. L’Entente, qui n’avait pas besoin d’une autre affaire, devrait s’expliquer avec la FIFA se positionnant généralement du côté des joueurs à la quête de salaires impayés.

Notons à toutes fins que l’affaire du joueur précité fait partie d’une montagne de litiges. Pour l’illustration, Banouh et Bouguelmouna qui avaient sollicité l’arbitrage de la Commission nationale des résolutions des litiges (CNRL) auraient obtenu gain de cause. Subissant de plein fouet la mauvaise gestion d’une direction ne rendant compte à personne, le club va devoir verser, nous dit-on, au premier 1,9 milliard de centimes et 900 millions de centimes au deuxième.

Dans ce labyrinthe de chiffres, le 1,4 milliard de centimes représentant la dette de certains anciens joueurs, lesquels ont eux aussi sollicité et obtenu l’appui de la CNRL, complique davantage la situation d’un club asphyxié par une incommensurable crise financière.