SAMU d’Alger

Reprise de l’activité habituelle suite à la baisse des cas de coronavirus



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Le Service d’aide médicale urgente (SAMU) d’Alger a repris sa mission première de transfert des malades chroniques et de soins d’urgence, après la baisse du nombre de cas de coronavirus (Covid-19) enregistrés durant les dernières semaines (100 cas par jour), a déclaré le Dr Abdelaziz Bensaïdane, chargé de l’activité opérationnelle au SAMU d’Alger.

Le SAMU, qui travaille 24h/24 tout au long de l’année et qui s’est consacré au transfert et à l’orientation des personnes atteintes de coronavirus dès l’apparition de la pandémie, notamment en période de pic, «a repris son activité habituelle consistant essentiellement à transférer les malades souffrant de maladies chroniques et les cas urgents vers les hôpitaux, suite à la stabilisation de la situation pandémique qui a enregistré quelque 100 cas/jour durant les dernières semaines», a précisé le même responsable.

Une année durant, le SAMU s’était mobilisé pour assurer le transfert des malades atteints de coronavirus et les répartir selon la disponibilité des lits au niveau des établissements hospitaliers d’Alger, voire hors Alger, à l’instar des hôpitaux de Blida, Sidi Ghilès et Koléa dans la wilaya de Tipasa.

De même qu’il prodiguait des conseils et des recommandations aux citoyens à l’apparition de la pandémie. Le transfert des malades d’un hôpital à un autre et d’un service à un autre dans un même hôpital est classé en deuxième position parmi les tâches du SAMU qui assure près de 50 transferts/jour, a fait savoir le Dr Bensaïdane, soulignant que «ces services sont assurés par une équipe médicale et des chauffeurs expérimentés».

Le SAMU fonctionne avec six ambulances qui transportent les cas urgents depuis le domicile vers tous les Etablissements hospitalo-universitaires (EHU), en sus de celles assurant le transport des patients atteints de pathologies lourdes entre les établissements hospitaliers, voire même entre les services du même établissement hospitalier en vue d’effectuer des consultations spécialisées ou des examens radiologiques.

Un statu particulier

Le chargé de l’opérationnel a appelé, d’autre part, à doter cet établissement d’«un statut particulier» que ce dernier «revendique toujours auprès du ministère de tutelle depuis 2014, après avoir adressé plusieurs correspondances et propositions qui sont restées sans suite». Pour le même responsable, «l’accélération de la mise en place de ce statut incitera et encouragera ceux qui veillent à assurer cette prestation importante aussi bien pour le citoyen que pour les malades hospitalisés».

Le sous-directeur des urgences au niveau du ministère de la Santé, le Dr Boualem Cherchali, rappelle que le corps supervisant la gestion de cet établissement, en l’occurrence les médecins généralistes, ont une situation socio-professionnelle qui s’inscrit dans le cadre du statut de ce corps, estimant que la revendication d’«un statut particulier» pour l’établissement dont relèvent ces médecins a été bel et bien prise en charge dans le cadre de la Loi sanitaire de 2018, notamment l’article 298. Cet article stipule, selon le Dr Cherchali, que le statut particulier du SAMU entre dans le cadre des statuts particuliers relatifs aux autres établissements, à l’instar du «Centre hospitalo-universitaire (CHU), l’Etablissement hospitalier universitaire (EHU), la Circonscription sanitaire et de l’Etablissement d’aide médicale.


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