MC Oran

El Hamri veut se consoler avec la coupe de la Ligue

La dernière sortie médiatique du président du MCO fut surtout axée sur la problématique des finances et surtout sur l‘arrivée d’une éventuelle société à même de remettre à flots le galion hamraoui.

Le chairman hamraoui a tiré à boulets rouges sur certains qui, jaloux des résultats actuels du club, veulent coûte que coûte semer la zizanie. Qu‘à cela ne tienne, le MCO s’apprête à jouer le retour avec presque la même fiche technique qu’à l‘aller, exception faite pour la nouvelle et unique recrue de ce mercato (avatar financier oblige) l‘ex-milieu offensif de la JSK, en l‘occurrence Bounoua.

A contrario de la grande lessive qui n’en continue pas de faire des vagues à l‘instar des départs de Benrabah, Nekkache et Derrardja (ces deux derniers sont hésitants pour les deux mois de salaires proposés par Mehiaoui). Le club, malgré sa bonne cavalcade de l‘aller (exception faite pour les trois et dernières parités successives), va se retrouver le plus normalement du monde dans le ventre mou du classement (mise à jour des matchs restant à négocier) avant le départ de la deuxième tranche du championnat.

Les Hamraoua devront de ce fait suer pour jouer tout au moins le podium, une gageure qui ne leur a point réussi ces dernières saisons permettant au club de jouer presque à chaque saison sa survie en Ligue 1. Pour ce faire le MCO, galvanisé par le retour à la coupe de la Ligue, semble décidé à aller au bout de ce challenge (le Mouloudia fut lauréat de ce trophée en 1996 en battant en finale les Haraktas de l‘USMAB par 1-0 et fut aussi finaliste en 2000 face au CRB). Pour les préliminaires de cette nouvelle version, le MCO croisera le fer ce vendredi avec le CABBA, et ce, au stade du 20 Août 1955 à 22h30.

Les Hamraoua seront pénalisés par pas moins de quatre sociétaires que sont Mesmoudi, Litim, Mellal et Belkaroui (blessés ou convalescents). Un vrai casse-tête pour Madoui qui, à coup sûr, va devoir puiser dans la réserve pour pouvoir combler ces absences.

Un coup dur pour le MCO pour cette entrée en matière d‘un trophée qui vivote au gré et humeurs des décideurs de notre football qui à chaque fois l‘ont mis en sourdine pour des considérations inconnues. Créé en 1992, ce graal a vu seulement trois lauréats inscrire leurs noms à un palmarès désuet à tout point de vue.