Algérie

Amnesty relève la baisse du nombre de condamnation à mort



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L’ONG Amnesty International s’est réjouit de la «diminution significative» du nombre de condamnation à mort en Algérie, avec un seul cas en 2020, même si, elle regrette la non abolition de la peine de mort dans la nouvelle constitution.

Dans un communiqué rendu public aujourd’hui mercredi 21 avril à l’occasion de la publication de son rapport annuel de l’année 2020 sur la peine de mort dans le monde, Amnesty International a relevé «une nette baisse des condamnations à mort en Algérie», en rappelant qu’«en 2015, l’organisation a recensé 62 condamnations, contre 50 en 2016, 27 en 2017, 01 en 2018 et 4 en 2019» et qu’ «une seule condamnation à mort a été recensée en Algérie en 2020».

«Nous nous réjouissons de cette diminution significative, qui confirme la tendance à la baisse des condamnations à mort ces dernières années», a indiqué Hassina Oussedik, directrice d’Amnesty International Algérie, avant d’ajouter : «Toutefois, nous regrettons qu’en 2020, encore une fois, l’occasion de la dernière révision de la Constitution n’a pas été saisie pour abolir ce châtiment cruel, injuste, inefficace et discriminatoire».

Ainsi, même si «l’article 38 de la nouvelle Constitution stipule que le droit à la vie est inhérent à la personne humaine et doit être protégé par la loi», cela «ne garantit pas pleinement le droit à la vie et permet, dans les faits, le recours à la peine de mort conformément au Code pénal», indique l’ONG.

Amnesty rappelle, en dernier lieu, que «l’Algérie n’a procédé à aucune exécution depuis 1993» et que le pays «a parrainé et voté en faveur de la dernière résolution appelant à un moratoire en vue d’abolir définitivement la peine de mort, adoptée par l’Assemblée Générale des Nations unies le 16 décembre 2020», mais «la loi algérienne prévoit toujours la peine de mort».


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