Malgré un redressement spectaculaire du CS Constantine

Paradoxalement, la crise s’installe…



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Personne n’aurait prédit qu’après une période faste en championnat (cinq victoires, dont deux à l’extérieur, et deux matchs nuls), résultat du redressement quasi miraculeux de l’équipe opéré par Miloud Hamdi, le CS Constantine plongerait dans l’instabilité et, conséquence logique, s’inclinerait en Coupe de la Ligue devant le 17e du classement, le NC Magra, par le score sans appel de 3 buts à 0, ratant précocement son principal pari de la saison.

En effet, pour beaucoup d’observateurs, le résultat de mardi est le reflet de la crise que vit le club en raison du bras de fer opposant l’entraîneur et le directeur sportif, Yacine Bezaz, à la direction, pour cause de mercato hivernal blanc et de conditions de travail non satisfaisantes.

Cependant, alors que les supporters, qui ont massivement apporté leur soutien aux premiers, s’attendaient à une réaction positive des dirigeants, le conseil d’administration a apparemment pris la décision radicale de remplacer les deux responsables, et l’on évoque déjà le retour de l’ancien manager Tarek Arama, pourtant décrié par une grande majorité des fans après l’affaire « CSC-JSK », laquelle avait précipité son départ en 2019, et aussi l’engagement de l’ex-coach du MC Alger, Nabil Neghiz, à la place de Hamdi, dont la démission aurait également été acceptée, et ce, quelques jours après celle de Bezaz.

Si elle s’avère vraie, cette information pourrait provoquer un large mécontentement dans les rangs clubistes, lesquels n’ont pas mis longtemps à pointer du doigt celui qu’ils considèrent comme le véritable instigateur des derniers événements, à savoir le DAF – il aurait été promu directeur général –, Ramzi Gasmi, accusé, selon un communiqué du comité des supporters daté du 20 avril, de vouloir « semer la zizanie » et d’«interférer dans le volet technique», ce qui fait de lui une «menace sérieuse pour la stabilité du CSC».


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