Candidature des enfants des caciques du FLN aux prochaines législatives

Des militants du parti protestent contre «le népotisme»



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Des militants et des cadres du Front de libération nationale (FLN) n’en démordent pas. Quelques jours après le dépôt des listes de candidature, ils continuent de dénoncer l’attitude de leur direction qui n’a pas respecté les règles requises concernant le choix des candidats.

Et pour cause, le parachutage des enfants des caciques du parti, dont l’omniprésent Sadek Bouguetaya, Ahmed Boumahdi, Layachi Daâdouaâ et Mustapha Mazouzi. Ne pouvant pas se prétendre eux-mêmes à la députation, car la nouvelle loi électorale les empêche parce qu’ils ont déjà brigué plusieurs mandat, ces derniers ont imposé leurs enfants. Ils excluent ainsi d’autres cadres du parti qui sont peut-être plus compétents. «La direction du P/FLN a, encore une fois, bafoué tous les principes de démocratie, d’éthique et d’intégrité dans le choix de ses candidats aux prochaines élections législatives de l’Algérie Nouvelle.

Elle a opté pour les critères de l’héritage et du favoritisme, au détriment de la compétence, du militantisme, de la réelle implication et de la motivation», dénonce notamment Ilias Chérifi, un jeune militant de l’ex-parti unique, dont le dossier de candidature aux prochaines législatives n’a pas été retenu. Il n’est pas le seul.

De nombreux autres jeunes militants de cette formation ont fait les frais de ce qu’ils qualifient de «ségrégation». «Il est donc de notre devoir et de notre responsabilité en tant que réels et fervents militants du parti de nos grands-parents et du parti de l’ensemble des Algériens de dénoncer ces pratiques abjectes afin de rétablir l’image du parti, dont ils ont utilisé tout le poids, l’histoire et la légitimité à des fins personnelles», ajoute Ilias Chérifi.


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