Gouvernement

«Djerad veut moraliser la vie publique»



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Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, a appelé, hier à Alger, à la mise en place d’un diagnostic «minutieux et objectif» du phénomène de la corruption et de ses véritables causes, afin de moraliser la vie publique et le service public. «Toute approche de réforme visant à moraliser la vie publique et le service public, en particulier, ne sera efficiente et efficace que si elle passe par un diagnostic minutieux et objectif du phénomène de la corruption, de ses ramifications et de ses véritables causes et l’identification des dysfonctionnements et des comportements déviants, qui ont toujours été une principale source de préoccupation dans notre société», a souligné Djerad lors d’un discours prononcé à l’occasion du lancement des travaux d’une journée d’étude sur «L’éthique dans l’administration et l’entreprise publique».

Parmi ces pratiques, le Premier ministre a cité «les dépassements dans la gestion des affaires publiques, la corruption, le népotisme, la dilapidation du denier public, la bureaucratie», pratiques qui, a-t-il reconnu, ont «impacté négativement la nature de la gouvernance dans le pays et entamé la confiance du citoyen dans les institutions de l’Etat». Djerad a précisé que la restauration de cette confiance perdue est «une condition sine qua non pour la réussite de toute politique de développement», relevant qu’une telle mission «passe par l’amélioration de la relation administration-citoyen à travers un service public de qualité, l’écoute de ses préoccupations et des solutions adaptées à ses problèmes».

Il a jugé important de réunir les mécanismes et des règles de nature à assurer le bon fonctionnement du service public, de même que des principes et des valeurs éthiques à même d’orienter et encadrer le comportement de l’agent public. A ce propos, Djerad avance que l’éthique est une des priorités du programme du président Tebboune, qui a consacré, d’après lui, un volet à la moralisation de la vie publique et au renforcement de la bonne gouvernance.

L’Algérie a gagné seulement deux places dans l’Indice de la perception de la corruption pour l’année 2021, réalisé par l’ONG Transparency International.

Classée à la 104e position, contre 106 en janvier 2020, l’Algérie reste un mauvais élève en matière de lutte contre la corruption, en dépit des promesses faites par les gouvernements successifs de lutter efficacement contre un phénomène qui a gangrené les institutions du pays.


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