« Le coup d’éclat » d’Amer Ouali, un livre qui convoque la décennie noire

Publié par les Editions Frantz-Fanon, « Le coup d’éclat. De la naissance du FIS aux législatives avortées de 1991 » de Amer Ouali est depuis mercredi 26 mai dans les librairies.
Dans ce livre, préfacé par le chroniqueur Mustapha Hamouche, Amer Ouali tente de décortiquer avec grande précision les principales étapes traversées par le Fis-dissous et qui aboutirent à « la décennie noire ».
La publication traite des faits ayant marqué des événements avant-coureur à l’origine de la crise des années 1990. L’auteur, journaliste à l’AFP à Paris ayant couvert en première ligne entre 1990 et 2000 les évènements apporte dans cet ouvrage des témoignages en s’appuyant sur des faits et surtout les communiqués, les brochures diffusés par le parti dissous ainsi que sur les écrits des journaux El Mounquid et Al Fourqane éditées par la formation politique présidée alors par Abassi Madani.

Entre le FIS qui voulait prendre le pouvoir par tous les moyens et l’armée effrayée par son projet d’Etat théocratique, la confrontation était-elle fatale? Déroulant son travail d’enquêteur sous forme d’un journal, l’auteur prend le lecteur par la main et le conduit tout au long de la trajectoire empruntée par l’Algérie depuis la révolte d’octobre 88, qui a ouvert une gigantesque parenthèse démocratique pour les Algériennes et les Algériens, jusqu’à sa fermeture de cette parenthèse et la chute de l’Algérie dans le gouffre de la violence.

Destiné à divers publics : jeunes, moins jeunes, militants, acteurs politiques, artistes, intellectuels, paysans, journalistes, cadres supérieurs, militaires, l’ouvrage peut également servir de document pour les chercheurs qui souhaiteraient se pencher sur l’histoire politique et sociale de l’Algérie contemporaine ainsi que sur l’islamisme.
L’année dernière Amer Ouali avait cosigné avec Saïd Kaced chez les éditions Koukou « Idir l’éternel », en hommage au chantre de la chanson kabyle décédée le 2 mai 2020, en plein crise sanitaire. En septembre de la même année, il publie chez Edilivre un recueil de poésie, « Cuillère de braises ».

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