Les réformes promises par le nouveau président de la fédération, Charaf Eddine Amara, tardent à être lancées. A priori, l’intéressé semble englué dans les sempiternels faux problèmes provoqués par les spécialistes de la chose.
Plus de trois mois après son élection, il tâtonne toujours sur le sujet (les réformes) clairement annoncé dans son programme de candidat. Il a évoqué «l’ambition clairement affichée par la mise en œuvre de ce programme qui vise à développer le football algérien, à garantir sa progression et à lui permettre ainsi de rayonner au niveau international». Il lui sera difficile de concrétiser cette (légitime) ambition au rythme de son action. Il fonctionne au ralenti, sans aucune prise de décision forte allant dans le sens de ses promesses de candidat. Quelque part, il paraît prisonnier du carcan dans lequel il s’est retrouvé par la grâce d’une volonté qui n’était pas la sienne.