La radio nationale Chaîne lll d’expression francophone vient d’annoncer le décès du comédien Said Hilmi-frère de Mohamed Hilmi-, cet après-midi, à l’hôpital de Douera, à Alger, succombant à la Covid-19. Il avait 82.
Saidi Hilmi, né en 1939 à Azeffoun, était connu dans le monde du 4e Art car il avait fait résonne les planches du Théâtre national algérien (TNA) sous la direction du grand Mahieddine Bachtarzi et du petit écran car il était une figure familière de la télévision notamment à l’époque du noir et blanc.
Mais il brillait par un jeu de rôles, haut et en couleur, pas du tout secondaires. Aussi bien dans ceux dramatiques et hilarants ayant fait décoincer les zygomatiques des téléspectateurs. Dans les comédies musicales, les sketches même en tamazight de la fratrie « Hilmi ». Il avait animé aussi des émissions enfantines sous la férule de de Mme Lafarge.
Parmi les films où il joué, on peut citer « Ali au pays des mirages », « Le Moulin de M. Fabre » dont le réalisateur est Ahmed Rachedi, « Beur, Blanc, Rouge » de Mahmoud Zemmouri, « Zone interdite » d’Ahmed Lallem, « Di Ou La Khali », « Le gros lot ».
Sa dernière apparition dans un film fut dans « Karim Belkacem » sous la direction de son cinéaste fétiche Ahmed Rachedi ( » L’Opium et Bâton « , » Lotfi », « Les Septs ramparts »…).
Le regretté Said Hilmi était aussi écrivain. Il était auteur d’un ouvrage intitulé « Une plume qui délire « .
K. Smail