Ayant dû réduire fortement leurs activités, de nombreux commerces, dont celui de la restauration, payent cash les contrecoups de la crise sanitaire.
Optant pour le service «à emporter», formule-refuge pour éviter de mettre la clef sous le paillasson, les fast-foods et les cafés font contre mauvaise fortune bon cœur. «Les cafés sont des espaces de convivialité par excellence, les gens apprécient de s’y arrêter pour discuter et échanger. Or, avec ces mesures, nos clients sont contraints de siroter leur café adossés au le mur attenant à notre établissement. Nous savons que la santé des citoyens est en jeu, mais de notre côté, le manque à gagner est considérable et le chiffre d’affaires amputé de près de 50%», nous dit le patron d’un café-pizzeria, sis rue Mohamed Belouizdad. Les cinq mois de fermeture depuis mars 2020 et l’obligation de payer le loyer ont eu raison de plusieurs établissements, selon notre interlocuteur.
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