Les procès des responsables politiques, des hommes d’affaires et des cadres ont révélé l’ampleur de l’impunité dont les proches du clan présidentiel ont bénéficié ainsi que les sommes astronomiques de l’argent public détournées.
Vous avez pillé le pays, bande de voleurs !» C’est par ces mots que des milliers d’Algériens sont sortis dans les rues pour exprimer leur rejet d’un 5e mandat du président Bouteflika.
Le fait est que le règne de Abdelaziz Bouteflika a été marqué par l’affairisme, les scandales financiers et la corruption. Les procès des responsables politiques, des hommes d’affaires et des cadres ont révélé l’ampleur de l’impunité dont les proches du clan présidentiel ont bénéficié ainsi que les sommes astronomiques de l’argent public détournées.
Il faut dire que les scandales sont apparus dès le premier mandat du Président déchu, sans qu’aucun haut responsable n’ait été inquiété. Dans l’affaire Khalifa, des ministres ont été cités, dont Djamel Ould Abbès, Abdeslam Bouchouareb, Aboudjerra Soltani, Tayeb Belaïz, le syndicaliste Abdelmadjid Sidi Saïd et d’autres. Ils ont cependant pu profiter du statut de témoin.