Le comité technique pointé du doigt

Les opérateurs déterminés plus que jamais à obtenir gain de cause



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La semaine dernière a été riche en rebondissements pour les opérateurs activant dans le secteur de l’importation de véhicules neufs.

En fin de semaine, 9 concessionnaires ont reçu des notifications envoyées par e-mail depuis le ministère de l’Industrie, les invitant à venir prendre connaissance de la décision finale émise par le comité technique interministériel en charge du traitement des dossiers pour l’obtention de l’agrément censé libérer le secteur de l’importation et la vente de véhicules neufs, qu’ils soient de tourisme, utilitaires, poids lourds ou les engins agricoles.

Selon les informations qui nous sont parvenues, aucun de ces neuf opérateurs n’a reçu de réponse favorable alors que nombre d’entre eux étaient déjà en activité répondant automatiquement aux exigences du cahier des charges. Nous avons également appris qu’aucun des opérateurs n’a accusé réception de ladite notification en raison du non-respect des délais de réponse de la part du comité qui, selon la loi,
doit statuer sous 20 jours alors que de nombreux dossiers ont été déposés, il y a déjà plusieurs mois.

Que fait le comité technique ? Pourquoi agit-il ainsi? Il est impossible de répondre à ces deux questions, car aucune information
n’émane de la part du président de cette assemblée, M. Hafid Tahar, et par ailleurs, la cellule de communication du ministère de l’Industrie ne souhaite nullement s’attarder sur ce sujet qui semble insolvable tenant en haleine des millions de citoyens impatients d’acheter un
véhicule neuf à un prix normal.

Notre confrère et directeur du site électronique Carvision.dz, M. Mourad Saadi revient sur les neuf dossiers expliquant clairement que cinq n’ont pas répondu de manière claire concernant les justificatifs de leurs infrastructures alors que quatre semblent être plus que cohérents.

Après avoir contacté plusieurs opérateurs afin de connaître les tenants et les aboutissants de ces refus, il s’en dégage que le comité technique cherche à devenir l’ennemi des opérateurs, invoquant des motifs qui n’ont jamais été paraphés sur le cahier des charges en vigueur.

Un concessionnaire évoque le motif de l’absence de caméras de surveillance, la non-présentation de l’acte de propriété du locale loué, le permis de construire et les certificats de conformité. Des motifs plus loufoques que logiques.

Pourquoi bloquer des opérateurs qui ne cherchent qu’à relancer un secteur en berne depuis 2017 et pourquoi bloquer les agréments alors que tous remplissent favorablement l’ensemble des conditions ? Cette situation est-elle profitable à une tierce personne ? Si oui, à qui ?

Aussi, trois opérateurs se sont rendus au ministère de l’Industrie afin de déposer les recours comme le stipule l’article 16 paragraphe 2 et 3 : «Le postulant, s’estimant lésé, dispose d’un droit de recours à introduire auprès de la commission de recours prévue à l’article 44 ci-dessous,
dans un délai de quinze jours à partir de la date de notification».

Le paragraphe 3 précise quant à lui que «la commission de recours doit répondre dans les vingt jours qui suivent la réception du recours
formulé par le postulant». Telle est la loi, mais non appliquée. Il semble que les dépassements soient devenus monnaie courante, ne prenant pas en considération la situation catastrophique que vit le secteur de l’automobile en Algérie.

Egalement, les concessionnaires s’estimant non respectés par le ministère de l’Industrie et le comité technique, ils en appellent à une rencontre télévisée dans les plus brefs délais afin que les citoyens sachent ce qui se passe dans les coulisses.

Rachid Larbi


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