Les cantines scolaires dans l’impasse

Problème récurrent de chaque année scolaire, les cantines scolaires des écoles primaires sont dans l’impasse. Face à la hausse des prix de la mercuriale, les fournisseurs refusent d’alimenter les établissements sans révision des prix.

Malgré les assurances du ministère de l’Education nationale quant à l’ouverture des réfectoires dans les écoles, ces derniers risquent de ne rien avoir à donner aux élèves à midi. Le problème est le refus des fournisseurs d’alimenter les établissements avec les mêmes prix que ceux de l’année dernière.

Attitude compréhensible vu la hausse vertigineuse des produits alimentaires. «Le poulet, qui coûtait 250 DA le kilo en janvier, fait aujourd’hui le double de son prix. Il en est de même pour les féculents, le riz, les œufs, la viande et autres produits nécessaires à faire fonctionner les cantines scolaires.»

«Les fournisseurs soumissionnaires ne peuvent pas travailler à perte non plus. Les prix qu’ils avaient mentionnés en janvier dernier ne sont plus d’actualité.

Certains ont même décidé d’aller vers la résiliation de contrats», explique Boualem Amoura, secrétaire général du Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation (Satef).

Lire la suite de l’article dans l’édition papier