Crise entre l’Algérie et le Maroc

Alger passe aux «sanctions»

Des mesures plus fermes ne sont pas à exclure, si les autorités marocaines persistent dans leurs agissements hostiles à l’égard de l’Algérie.

Les autorités algériennes font preuve de plus de fermeté vis-à-vis du Maroc, qui persiste dans sa politique hostile envers l’Algérie.

Un mois après avoir rompu ses relations diplomatiques avec ce pays voisin, l’Algérie passe aux «sanctions» en interdisant son espace aérien aux avions marocains, civils et militaires.

Cette décision a été prise lors de la dernière réunion du Haut Conseil de sécurité présidée, mercredi dernier, par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune.

«L’Algérie a décidé de la fermeture immédiate de son espace aérien à tous les aéronefs civils et militaires marocains ainsi qu’à ceux qui portent un numéro d’immatriculation marocain, à partir de ce jour (mercredi 22 septembre)», a indiqué un communiqué de la présidence de la République, sanctionnant la réunion du Haut Conseil de sécurité présidée par le chef de l’Etat Abdelmadjid Tebboune, également ministre de la Défense, et consacrée à l’examen des développements aux frontières avec le royaume du Maroc.

La décision a été motivée, selon le même communiqué, par «la poursuite des provocations et de pratiques hostiles du côté marocain». Elle en appellerait d’autres, si les autorités marocaines ne cessent pas leurs agissements hostiles à l’égard de l’Algérie.

Le 24 août dernier, l’Algérie avait annoncé la rupture de ses relations diplomatiques avec le Maroc, à cause de pratiques et d’agissements attentatoires à l’unité et à la stabilité de l’Algérie.

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