La campagne nationale de vaccination au ralenti

Les spécialistes déplorent le ralentissement de la vaccination et appellent à revoir la stratégie de communication. Pour eux, il faut prôner un discours transparent avec de l’information juste pour mieux convaincre la population de l’intérêt de la vaccination.

L’hésitation à se faire vacciner contre la Covid-19 s’élargit de plus en plus à toutes les régions du pays malgré les nombreux appels et les recommandations des spécialistes sur l’importance de l’immunisation contre la Sars Cov-2.

Ils rappellent que la vaccination demeure l’unique moyen de lutter contre l’infection et ses complications causées par les formes grave de la Covid-19 et les longues hospitalisations jusqu’à la saturation des services hospitaliers. Un message et une information qui ne semblent pas convaincre la popualtion récalcitrante face à cette vaccination.

La campagne nationale de vaccination contre la Covid-19, lancée le 4 septembre dernier pour une période de deux semaines avec la mobilisation de tous les moyens humains et logistiques, pour éviter la 4e vague, n’a pas atteint son objectif. Au contraire, cela a produit un effet inverse en raison du cafouillage qui a caractérisé cette opération de «grande envergure».

Les centres de santé, voire les EPSP dédiés à la vaccination, sont pratiquement vides et loin des décors des longues chaines humaines pour prendre un ticket dès les première heures de la matinée alors que la troisième vague du mois de juillet battait son plein.

Les spécialistes affirment que le moment idéal pour vacciner et éviter la propagation et d’éventuels rebonds, voire une vague épidémique, intervient pendant l’accalmie ou la décrue comme c’est le cas aujourd’hui. Paradoxalement, la situation est malheuresement renversée. 

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