Ce temps joyeux où le Hirak fêtait ses héros !



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«Cette fois, il ne sera pas possible de détourner l’intérêt des Algériens, jusque-là carrément dingues de foot, de leurs préoccupations quotidiennes !»  Ce constat-là, tous les observateurs l’avaient fait durant le Hirak. Les intentions de la rue avaient, alors, expressément pris le pas sur un football fait religion par des supporters descendus battre le pavé pour des revendications étrangères à leurs agitations traditionnelles. On ne parlait plus d’équipe nationale composée de «tocards» ! Ce n’est pas moi qui les passais au gril  en ces termes. Je n’ai pas la prétention d’en savoir beaucoup sur le fonctionnement de notre football et même si c’était le cas, je ne me le permettrais certainement pas. Et puisque l’ambiance en était à un pacifisme exemplaire, personne ne pensait plus à dresser d’échafaud à personne. Les millions d‘entraîneurs potentiels ont préféré chanter leur mal-être et fait l’impasse sur d’hypothétiques défaites de leurs joueurs. Ils ont même fait mieux en transférant leur hymne des tribunes à la rue, puis déclaré, haut et fort, que les hommes de Belmadi avaient fait leur part de Hirak en ramenant la coupe au pays. 
Voilà, entre autres raisons, pourquoi plus on tente de me convaincre que telle mission ou telle discipline, sportive par exemple, est une affaire d’hommes, plus j’ai envie de dire en quoi l’affirmation est non fondée et stupide. C’est là que mon esprit renoue avec un allié de poids. L’argument qui permet d’envahir le terrain réservé, d’autorité, aux contorsions masculines. Plus le débat avance et plus le vis-à-vis comprend que l’on n’en est plus à traquer l’esquisse d’une quelconque complaisance mais à démontrer que l’on en a autant sous le pied que la gent masculine. Pour railler, entre autres «têtes pensantes»,  les pseudo-experts qui s’organisent en centre névralgique de commandement et réclament, au moindre écart de conduite, d’être débarrassés de ceux qui, la balle au pied, se distinguent autrement. Ceux qui se démarquent, par leur rejet, des esprits chagrins dont les règles de conduite insupportent. Ces règles dont on use pour conduire la meute, même virtuellement. 
M. B.


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