Moins de visas pour les Algériens

Cette décision est annoncée en pleine période préélectorale en France, où les prétendants à la course à la présidentielle ont l’habitude de surfer sur des sujets à polémique, notamment la question migratoire.

La France joue à nouveau la carte des visas avec l’Algérie et les pays du Maghreb. Le gouvernement français décide de réduire de 50% le nombre de sésames d’entrée dans l’espace Schengen accordés annuellement aux Algériens.

Cette décision qualifiée de «drastique» et «d’inédite» a été annoncée, hier, par le porte-parole du gouvernement français, Gabriel Attal, intervenu sur les ondes de la radio française Europe 1. Ce dernier la justifie par le refus des autorités algériennes, marocaines et tunisiennes de reprendre leurs migrants clandestins concernés par des décisions de justice de quitter le territoire français.

«C’est une décision drastique, c’est une décision inédite, mais c’est une décision rendue nécessaire par le fait que ces pays n’acceptent pas de reprendre des ressortissants que nous ne souhaitons pas et ne pouvons pas garder en France», dit-il, estimant qu’il s’agit «d’exécution de menaces françaises».

Cette décision est annoncée en pleine période préélectorale en France, où les prétendants à la course à la présidentielle ont l’habitude de surfer sur des sujets à polémique, notamment la question migratoire.

Selon Gabriel Attal, l’attitude de ces pays, en l’occurrence l’Algérie, le Maroc et la Tunisie, «freine l’efficacité des reconduites effectives à la frontière une fois les Obligations de quitter le territoire français (OQTF) délivrées». «Il y a eu un dialogue, ensuite il y a eu des menaces ; aujourd’hui on met cette menace à exécution», explique-t-il.

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