L’Exécutif peine à rassurer



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A l’heure où l’Exécutif est appelé à donner des assurances et des garanties pour attirer l’investissement, le «verdict» du président de la République sonne comme un constat d’échec, une attestation d’incapacité à rendre possibles des centaines de pages de plans de relance économique.

L’Algérie a «une pseudo-économie», et c’est le président de la République qui l’atteste ! A l’heure où l’Exécutif est appelé à donner des assurances et des garanties pour attirer l’investissement, ce «verdict» sonne comme un constat d’échec, une attestation d’incapacité à rendre possibles des centaines de pages de plans de relance économique.

C’est quelques jours après l’adoption du Plan d’action du gouvernement, et sur un fond de rentrée sociale très pénible pour les citoyens subissant le poids de la hausse de la mercuriale, que ce verdict, qui n’est pas faux d’ailleurs, tombe tel un couperet sur l’espoir de voir une issue rapide au long tunnel dans lequel l’économie s’est retrouvée bloquée depuis la chute des prix du pétrole et l’avènement de la crise sanitaire.

Même la hausse actuelle des prix du gaz et du pétrole sur les marchés internationaux n’est pas une garantie de relance économique, puisque comme le dit Tebboune : «Nous n’avons pas d’économie au sens propre du terme, mais plutôt une pseudo-économie basée sur la rente, l’importation et l’inflation, financée principalement par les revenus des hydrocarbures et non créatrice de richesses».

Le mal de l’économie algérienne, c’est son incapacité à faire de la rente pétrolière autre chose qu’une simple caisse.

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