Les syndicats attendent du concret



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Les syndicats rappellent que la baisse de l’IRG et l’augmentation du point indiciaire sont des revendications qui ne datent pas de 2021, mais sont vieilles de plus de 10 ans.

Le front social est en ébullition et plusieurs syndicats de différents secteurs ont brandi la menace de la grève pour protester contre l’érosion du pouvoir d’achat, la stagnation des salaires, l’inflation galopante et surtout l’incapacité du gouvernement à trouver les réponses aux revendications des travailleurs.

C’est dans ce contexte que le président de la République a ordonné la réduction, dans l’immédiat, de l’Impôt sur le revenu global (IRG) et l’augmentation du point indiciaire.

Les syndicats de plusieurs secteurs disent avoir pris acte de ces nouvelles dispositions qu’ils qualifient de «positives», mais ils s’interrogent sur les mécanismes et le timing pour la mise en œuvre : «Nous avons tous pris acte de ces décisions, mais pour pouvoir juger sur pièce, nous attendons les détails.

Comment le gouvernement compte-t-il s’y prendre pour l’application de ces mesures ? Quelles sont les modalités et les mécanismes à suivre pour protéger ces augmentations ? Qu’en est-il de la date de leurs applications ?» s’interrogent les syndicats qui veulent des réponses.

La baisse de l’IRG et l’augmentation du point indiciaire sont, rappellent-ils, des revendications qui ne datent pas de 2021, mais vieilles de plus de 10 ans. «Est-il normal qu’un fonctionnaire paye plus d’impôt qu’un patron d’une entreprise. C’est une injustice que nous dénonçons depuis des années.

Pour le fonctionnaire l’impôt est pris à la source, alors que les riches ou les grands patrons payent un forfait annuel, sans oublier l’absence de contrôle en matière d’évasion fiscale», souligne Meziane Meriane, coordinateur du Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Snapest).

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