Le premier film dans l'espace, une «expérience» pour son réalisateur russe



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Le tournage du premier film de fiction en orbite sera une «expérience» qui enrichira la connaissance cinématographique et spatiale, a estimé lundi l'équipe russe devant y prendre part, à la veille du décollage.
«C'est une expérience», a résumé le réalisateur du film, Klim Chipenko. «Je n'ai personne à qui demander des conseils. Je n'ai aucun cadreur à qui demander comment filmer à la lumière du hublot», a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse.
M. Chipenko, âgé de 38 ans, et l'actrice Ioulia Peressild, 37 ans, ont décollé mardi du cosmodrome russe de Baïkonour, au Kazakhstan, pour la Station spatiale internationale (ISS), où ils auront 12 jours pour tourner leur film avant de revenir sur la terre ferme.
Le long métrage, provisoirement intitulé Vyzov (Le Défi ou L'Appel, en russe), mettra en scène une femme médecin dépêchée dans l'espace pour sauver la vie d'un cosmonaute mal en point.
Cette mission cinématographique en orbite avait été annoncée en septembre, quelques mois après que la Nasa eut dévoilé un projet de film avec l'acteur américain Tom Cruise.
L'actrice Ioulia Peressild, qui a suivi avec le réalisateur un entraînement rigoureux pour s'habituer notamment à l'apesanteur, a estimé lundi que les métiers d'acteur et de cosmonaute étaient «deux choses opposées».
Le tournage du film, qui connaîtra la participation de trois cosmonautes professionnels stationnés sur l'ISS, nécessitera de relever plusieurs défis techniques. 
M. Chipenko devra ainsi se charger seul de la caméra, du son et de la lumière, et composer avec la relative exiguïté du segment russe de l'ISS.
«Le scénario change tout le temps et je réapprends mes répliques, c'est vraiment dur», a plaisanté lundi le commandant de la mission, Anton Chkaplerov. Pour lui, ce voyage sera aussi un test permettant d'évaluer la possibilité d'envoyer à l'avenir des non-professionnels dans l'espace en cas d'urgence médicale, par exemple.
L'actrice et le réalisateur ont été formés en quatre mois, et «nous pourrons peut-être raccourcir encore plus la formation d'un spécialiste pour l'envoyer dans l'espace», selon M. Chkaplerov.

 


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